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always ascending ((remus)) Ven 27 Aoû - 0:08
slytherin › cunning & ambitious
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Crédits : moi-même
Statut : sang-mêlé
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but now I'm looking up at rock bottom
first they incite the violence, turn around and then they invite the silence? Burn it down and i think i need some guidance. The kids don't stand a chance, no, the kids don't stand a chance.
(Lundi 13 septembre • dans la soirée)
Cette rentrée ne sonnait pas comme les autres, nettement moins joyeuse, beaucoup plus vide. La première rentrée sans être aux côtés de la rousse. Ça ne sonnait pas naturel, bien que t’aies passé le trajet vers le château avec quelques-uns de tes amis, c’était comme si t’étais parfaitement absent, t’avais encore moins parlé que d’habitude, juste laissé le temps s’écouler en espérant trouver l’idée du siècle pour que Lily daigne te reparler. Tu savais pertinemment que tu l’avais blessée, que t’avais franchi une limite en essayant de te défendre par toi-même.
T’essayais de te changer les idées comme tu le pouvais, de ne pas te montrer trop lourd non plus envers elle et prendre le risque d’être tout bonnement rejeté et rayé de sa vie. Même si tes nouvelles fréquentations ne lui plaisaient pas, qu’elle te l’avait assez répété, rester seul ne te tentais pas plus que ça, sans compter que t’avais ce besoin de te sentir un minimum entouré, de te persuader que la vie continuait. Puis il y avait les cours, dans lesquels tu te plongeais toujours aussi volontiers, que tu pouvais bien plus facilement feuilleter que lorsque t’étais chez toi. La dernière chose que tu voulais, ce serait de décrocher totalement scolairement et de te retrouver avec des problèmes supplémentaires. De donner une chance supplémentaire à qui le voudrait une raison de te rabaisser. Tu t’appliquais même plus que d’habitude, comme pour te prouver quelque chose.
Sauf qu’après avoir passé ce qui semblait être une éternité dans la salle commune à finir les devoirs que t’avais, tu t’étais retrouvé penaud un moment, sans trop savoir quoi faire, juste à fixer le parchemin désormais empli d'encre. L’heure n’était pas au couvre-feu, après une brève hésitation tu t’étais décidé à aller te dégourdir les jambes, tout bonnement. Ça ne ferait de mal à personne, encore moins à toi. T’avais pas spécialement d’idées de l’endroit où t’allais mettre les pieds, tu savais juste que t’avais envie d’éviter la Grande Salle, où les derniers retardataires finissaient de prendre leur dîner. Le parc était plutôt une bonne alternative, à cette heure tu te disais qu’il n’y aurait pas trop de monde, que tu pourrais profiter tranquillement. T’avais pris ton carnet avec toi, ce serait le meilleur des moments pour réfléchir à d’autres manières de préparer des potions. C’était bien mignon le carnet qu’on vous avait donné dont il fallait soi-disant suivre les étapes qui n’étaient en rien les plus efficaces. T’avais eu le temps et l’occasion de le remarquer déjà cet été en feuilletant le livret en question. Au final tu passais plus de temps à y ajouter des annotations et commentaires qu’autre chose.
T’étais à peine posé depuis quelques minutes qu’un bruit s’était fait entendre. Tu t’étais tendu directement, parce que ce n’était pas identifiable, que ça pouvait être tout et n’importe quoi, dont quelque chose de dangereux. Une silhouette avait fini par se distinguer, que t’avais mis un petit temps à reconnaître. Manquait plus que Lupin pour parfaire cette soirée, comme si tu n’avais que ça à faire, à gérer. La dernière fois que tu l’avais aperçu, c’était à l’infirmerie l’année scolaire dernière. Un moment que t’aurais préféré définitivement oublier. Que t’aurais préféré ne jamais vivre non plus, mais si t’avais évité de céder à la curiosité, vous n’auriez jamais eu de problèmes non plus. Moins en tout cas. T’avais inconsciemment serré ton bouquin contre toi, comme s’il pouvait te protéger d’une manière ou d’une autre. Étrangement, tu t’étais trouvé il y a quelques mois une passion pour le calendrier lunaire, pour très bonne raison. Pleine lune qui était passée d’ailleurs depuis quelques jours. Si l'idée te semblait déjà effrayante comme telle, c'était encore pire en ayant ou observer que ces derniers mois Lily s'était rapprochée de lui. Quelque chose que tu n'appréciais pas, que tu ne pouvais pas changer non plus. Tu l'aurais bien évité mais vos regards s'étaient croisés, t'aurais difficilement pu faire comme si de rien était, serrant un instant les dents. “ Tu commences à apprécier les balades au clair de lune, Lupin?”
@made by ice and fire.Cette rentrée ne sonnait pas comme les autres, nettement moins joyeuse, beaucoup plus vide. La première rentrée sans être aux côtés de la rousse. Ça ne sonnait pas naturel, bien que t’aies passé le trajet vers le château avec quelques-uns de tes amis, c’était comme si t’étais parfaitement absent, t’avais encore moins parlé que d’habitude, juste laissé le temps s’écouler en espérant trouver l’idée du siècle pour que Lily daigne te reparler. Tu savais pertinemment que tu l’avais blessée, que t’avais franchi une limite en essayant de te défendre par toi-même.
T’essayais de te changer les idées comme tu le pouvais, de ne pas te montrer trop lourd non plus envers elle et prendre le risque d’être tout bonnement rejeté et rayé de sa vie. Même si tes nouvelles fréquentations ne lui plaisaient pas, qu’elle te l’avait assez répété, rester seul ne te tentais pas plus que ça, sans compter que t’avais ce besoin de te sentir un minimum entouré, de te persuader que la vie continuait. Puis il y avait les cours, dans lesquels tu te plongeais toujours aussi volontiers, que tu pouvais bien plus facilement feuilleter que lorsque t’étais chez toi. La dernière chose que tu voulais, ce serait de décrocher totalement scolairement et de te retrouver avec des problèmes supplémentaires. De donner une chance supplémentaire à qui le voudrait une raison de te rabaisser. Tu t’appliquais même plus que d’habitude, comme pour te prouver quelque chose.
Sauf qu’après avoir passé ce qui semblait être une éternité dans la salle commune à finir les devoirs que t’avais, tu t’étais retrouvé penaud un moment, sans trop savoir quoi faire, juste à fixer le parchemin désormais empli d'encre. L’heure n’était pas au couvre-feu, après une brève hésitation tu t’étais décidé à aller te dégourdir les jambes, tout bonnement. Ça ne ferait de mal à personne, encore moins à toi. T’avais pas spécialement d’idées de l’endroit où t’allais mettre les pieds, tu savais juste que t’avais envie d’éviter la Grande Salle, où les derniers retardataires finissaient de prendre leur dîner. Le parc était plutôt une bonne alternative, à cette heure tu te disais qu’il n’y aurait pas trop de monde, que tu pourrais profiter tranquillement. T’avais pris ton carnet avec toi, ce serait le meilleur des moments pour réfléchir à d’autres manières de préparer des potions. C’était bien mignon le carnet qu’on vous avait donné dont il fallait soi-disant suivre les étapes qui n’étaient en rien les plus efficaces. T’avais eu le temps et l’occasion de le remarquer déjà cet été en feuilletant le livret en question. Au final tu passais plus de temps à y ajouter des annotations et commentaires qu’autre chose.
T’étais à peine posé depuis quelques minutes qu’un bruit s’était fait entendre. Tu t’étais tendu directement, parce que ce n’était pas identifiable, que ça pouvait être tout et n’importe quoi, dont quelque chose de dangereux. Une silhouette avait fini par se distinguer, que t’avais mis un petit temps à reconnaître. Manquait plus que Lupin pour parfaire cette soirée, comme si tu n’avais que ça à faire, à gérer. La dernière fois que tu l’avais aperçu, c’était à l’infirmerie l’année scolaire dernière. Un moment que t’aurais préféré définitivement oublier. Que t’aurais préféré ne jamais vivre non plus, mais si t’avais évité de céder à la curiosité, vous n’auriez jamais eu de problèmes non plus. Moins en tout cas. T’avais inconsciemment serré ton bouquin contre toi, comme s’il pouvait te protéger d’une manière ou d’une autre. Étrangement, tu t’étais trouvé il y a quelques mois une passion pour le calendrier lunaire, pour très bonne raison. Pleine lune qui était passée d’ailleurs depuis quelques jours. Si l'idée te semblait déjà effrayante comme telle, c'était encore pire en ayant ou observer que ces derniers mois Lily s'était rapprochée de lui. Quelque chose que tu n'appréciais pas, que tu ne pouvais pas changer non plus. Tu l'aurais bien évité mais vos regards s'étaient croisés, t'aurais difficilement pu faire comme si de rien était, serrant un instant les dents. “ Tu commences à apprécier les balades au clair de lune, Lupin?”
Re: always ascending ((remus)) Sam 4 Sep - 23:47
gryffindor › brave and bold
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Statut : C'est compliqué
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Always Ascending
13th September
Pardonner les abrutis a été, sans doute, plus simple que prévu. Tu ne peux pas leur faire la tronche trop longtemps à ces pignoufs de toute manière. C’est comme ça. Plus dans le pardon que dans la colère le louveteau. Mouvoir ton corps te fait encore mal. Comme à chaque putain de fois. A croire que tu ne réussiras jamais à te défaire de cette douleur. Un peu plus de dix longues années que tu te balades cette malédiction au clair de lune et tu ne t’y es toujours pas fait. A croire que tu ne t’y feras jamais. La première nuit est toujours la pire. Le lendemain, le plus douloureux de chaque cycle. Le soleil se couche, il commence à faire froid. Nez dans l’écharpe, tu profites que James et Sirius soient occupés à tu ne sais quelle préparation de connerie encore pour prendre un peu de recul. Pour te replier un peu plus sur toi-même. Le cours de Défense, tu l’as encore en tête. Ton épouvantard te glaçant le sang déjà refroidit par la douleur de la pleine lune qui approchait. La vue des corps de tes amis ensanglantés, tes mains tâchées de leur sang. Cela te fait encore mal rien que d’y penser. Tu ne voulais pas. Tu ne voulais pas voir ça. Parce que tu le connais ton épouvantard hein. Tu le connais depuis que tu as 13 ans. Depuis le cours sur les épouvantards. Seule petite variante. Le corps de Severus était présent. Et tu espères, secrètement, que personne n’a vu ce que toi tu pouvais voir. Ce que tes yeux ont pu décoder de ta plus grande peur. Et les remords, les regrets qui l’accompagne. Épaules redressées légèrement pour garder ton écharpe en position confortable sur ton nez, elles te font moins mal dans cette posture. Tu ne le remarque pas, le garçon sur le banc, pour commencer. Parce que tes sens sont toujours aussi performant, mais la fatigue, la douleur prend le pas sur tes facultés animales. Tu veux juste que l’on te foute la paix. Que l’on te laisse tranquille. Dans ce genre de moment tu ne veux qu’une chose disparaître. Que l’on t’oublis pour de bon. Parce que tu ne fais que faire du mal aux autres. Et tu as décidé, deux jours auparavant, de mettre Lily dans la confidence ? Crétin. Puis tu sens le regard sur toi. Un grognement sort de tes lèvres alors que tu fermes les yeux, fronçant les sourcils. Il ne manquait plus que ça. Tu ne voulais pas t’excuser ? Si. Mais là, tu n’en a ni l’envie, ni la force. Alors tu cherches juste à passer ton chemin. Tu ne veux pas d’ennuis, pas d’emmerdes. T’as assez donné. Tu préfères vivre ta Sonate au Clair de Lune tout seul, comme un grand. Comme un Loup Solitaire.
Et vos regards se croisent. Bordel de merde. Soupir inaudible passant tes lèvres alors que tu ne bouges plus. Restant à bonne distance. Comme on resterait éloigné d’un lieu qui n’est clairement pas accueillant. Comme on resterait éloigné d’une poupée de chiffon transpirant le paranormal. Comme on resterait éloigné d’un service en porcelaine trop fragile. Severus est ce service en porcelaine trop fragile que l’on ne veut pas briser. Déjà trop brisé par la vie, le pauvre garçon, tu ne vas pas en rajouter une couche. Mais c’est lui qui la rajoute. La couche. Tu commences à apprécier les balades au clair de lune ? Va te faire foutre Snape. C’est ce que tu pourrais très bien lui répondre, au quart de tour, si la fatigue ne prenait pas le dessus. Il a une chance folle, le serpent, le perfide, que ce soit après le cycle. Que tu ne sois que fatigue et douleur. Et non pas colère et irritabilité. Parce que tu l’aurais probablement envoyé chier comme on envoie valser la tante relou en repas de famille qui menace de vous gifler parce que vous avez les couilles de tenir son rôle alors que ce n’est pas à vous de le faire. Tes pas te rapprochent de lui, seulement quelques-uns. Peut-être deux ou trois. Pas plus. Peut-être, qu’inconsciemment, tu tentes de lui faire peur. De lui faire regretter sa petite pique désagréable.
“Parce que toi non peut-être ?”
Et tu veux t’excuser !? Tu pars du mauvais pied là. Une grande inspiration pour te calmer. Pour ne pas lui faire regretter d’avoir cédé à la curiosité que Sirius ou James - parce que tu n’as encore aucune idée de qui a eu cette merveilleusement conne idée - a dû si bien savoir lui présenter.
“T’aurais pas dû être là Snape. T’aurais jamais dû voir ça. J’ignore qui, de James ou Sirius, a eu la sombre connerie d’idée de te dire d’y aller, et je n’sais pas ce qui est passé par ta tête pour te dire que c’était la meilleure idée du siècle d’y aller…”
Phrase laissée en suspens. Ton regard se pose un peu plus sur lui. Scrutant les minis expression, que tu peux percevoir, de peur et de haine. Tu vas faire quoi ? T’approcher encore ? Le menacer de le tuer ? Parce qu’il en sait trop ? Blague que tu aurais pu faire dans un autre état. Non. Tu recules d’un simple pas en arrière. Grimace de douleur en bougeant un peu trop ta tête.
“T’as été con.”
Lâché sans pression, comme un cri du cœur. Un cri du cœur à voix basse. Mais audible. Comme un reproche que tu lui fais et que tu te fais à toi-même par la même occasion. Nouveau pas en arrière. Signe que tu n’es pas une menace. Pas sous les nuages et la Lune déclinante. Pas pour lui. Tu ne veux être une menace pour personne.
“Je suis désolé. Je suis désolé parce que toi, dans cette histoire, tu n'es pour rien en plus !”
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