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poison in the water ((lily))

Severus Snape
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Severus Snape


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but now I'm looking up at rock bottom
first they incite the violence, turn around and then they invite the silence? Burn it down and i think i need some guidance. The kids don't stand a chance, no, the kids don't stand a chance.
(Dimanche 5 septembre • dans la matinée)

Faire une grasse matinée n’avait jamais été ton fort, pas que t’en aies vraiment eu l’occasion non plus au cours des quelques années que t’avais pu vivre. Pas du tout quelque chose de productif non plus, t’avais jamais réellement supporté le fait de ne rien faire, alors rester dans ton lit pendant un certain temps, sans savoir quoi faire si ce n’était fixer les baldaquins, très peu pour toi. Encore moins maintenant, que tu te prenais la tête plus que jamais. Le silence de Lily était pire que tout ce que tu avais pu imaginer. t’avais beau essayer de te changer les idées, beau essayer de ne pas penser à elle, c’était complètement raté. Malgré l’été, t’avais pas totalement perdu espoir, même si tu n’avais pas su la croiser, qu’elle n’avait pas répondu à tes lettres, tu te disais que ce serait différent si elle te croisais au beau milieu du château. T’étais pas aussi têtu d’habitude, surtout pas si ça concernait une autre personne que toi, mais plus le temps passait, plus la peur de perdre la rousse devenait de plus en plus grande. T’avais déjà essayé de t’excuser, elle n’avait rien voulu entendre cette fois-là, mais maintenant que l’eau avait un minimum coulé sous les ponts ?

Tu ne pouvais t’empêcher de te dire que ça serait peut-être différent, que de toute manière il faudrait que tu retentes plutôt que de baisser tout simplement les bras, tu ne te le pardonnerais jamais. Surtout que rien n’allait changer si tu ne te bougeais pas toi-même. t’avais espéré lors de votre premier cours de potions de l’année qu’elle revienne vers toi, sauf que c’était tout l’inverse qui s’était déroulé, elle était allée vers un autre binôme, ce qui n’était jamais arrivé en cinq ans. Ce que t’avais un pu de mal à avaler, tu ne t’étais jamais dit que ça pourrait changer, comme t’avais peut-être trop pris pour acquis cette amitié à laquelle tu tenais plus que tout. C’était ce que t’avais pu avoir de plus précieux durant ton enfance, même encore aujourd’hui. Tu voulais juste tenter de réparer les pots cassés, si c’était encore un tant soi peu possible. Aucune envie de baisser les bras tant que tu n’aurais pas la certitude que tout n’était pas perdu.

Sans doute ce pourquoi tu te retrouvais devant la Salle Commune des Rouge et Or, un dimanche matin tu te disais qu’il y aurait moins de personnes que t’aurais la chance de croiser, espérant juste tomber assez rapidement sur Lily, t’étais pas franchement à l’aise à attendre là, t’essayais de te faire un peu oublier de quiconque passait qui n’était pas la rousse, triturant tes mains, jusqu’à ce que sa silhouette familière ne se détache. T’avais presque pas hésité avant d’aller vers elle, la rattrapant sans trop de mal. « Lily ? Est-ce que…tu aurais un peu de temps pour…discuter ? »

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Lily Evans
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Lily Evans


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poison in the water
5 septembre - matin - @Severus Snape
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Après la crise d’hier, il avait été bien compliqué à la jeune femme de se calmer, mise dans tous ses états par nul autre que Potter. Pour changer, comme qui dirait. Pourtant, contrairement aux autres engueulades qui constituaient leur lourd palmarès, connues d’un peu tout le monde pour son plus grand déplaisir, celle-ci avait franchi un cran jamais atteint. Du mois pas depuis l’été dernier bien qu’à dire vrai, ce fut un autre qui l’acheva. Le début d’année n’avait été que trop mouvementé après cet été morose dont elle ne tenait guère à se rappeler, ce début de weekend l’ayant partiellement achevée alors qu’un océan venait brouiller ses deux émeraudes, évacuant ce que le cœur ne pouvait plus taire. La sixième année en avait gros, sur le cœur comme la conscience, et Alice n’avait su lui donner assez de douceur pour apaiser les troubles, galets vicieux aux multiples ricochets, qui affectaient sans cesse son âme. La veille au soir, avant de se coucher, une introspection avait été menée, se demandant si elle méritait vraiment tout ce qui lui arrivait mais… Elle n’avait trouvé réelle réponse satisfaisante, le sommeil s’en trouvant malmené et le réveil guère plus glorieux, ouvrant ses orbes sur le monde avec un vide à l’âme, le sourire terriblement absent de ses traits solaires. La journée s’annonçait déjà être un calvaire.

Le petit déjeuner avait été mangé sans réelle conviction, sa fourchette rejoignant plus souvent l’assiette en un suspend caractéristique que sa bouche, avalant même parfois du vide. Il était indubitable qu’il lui manquait quelque chose mais elle était presque certaine que la nourriture ne viendrait guère combler ce trou. Alors elle s’en était allée en quête d’autres occupations, l’esprit absent et voulant le ramener parmi les vivants. Sa seule consolation résidait en la présence de Potter qui mettait un point d’honneur à l’éviter, chose bien inhabituelle mais ô combien plaisante en cette matinée grisâtre. La douce n’aurait supporté un énième conflit et n’avait pas plus l’envie de croiser ses noisettes pétillantes où brillaient l’insolence de son sourire reflété. Au moins aurait-elle le calme auquel elle aspirait depuis fort longtemps sans jamais le trouver, intimement convaincue que s’il ne la calculait pas, Black ne le ferait pas non plus. Allégée de ce fardeau, Lily retourna d’un pas un peu plus léger en direction de son dortoir afin d’effectuer un brin de toilette, ne voulant décemment plus ressembler aux fantômes errants dans ce château. Et si elle n’avait guère l’envie ni la motivation, pour une fois, de se plonger dans une révision quelconque, ses devoirs d’ors et déjà tous bouclés, elle trouverait sûrement son compte dans les rayons poussiéreux mais tant appréciés de la bibliothèque.

Forte de cette nouvelle résolution, les lourds ouvrages de savoir et plus encore les divers contes et histoires en abritant chaque page réveillant une part d’elle plus joviale, elle se dirigea sans plus tarder vers ce nouvel eden, abandonnant sa salle commune sans se retourner. Elle ne voudrait pas que le brun change d’avis et il n’avait jusqu’alors jamais osé venir l’interrompre dans cette antre, autant donc en profiter. La Grosse Dame passée, à laquelle elle avait souhaité comme toujours une bonne journée, elle ne fit pas grand attention à ceux qui l’entouraient, se dirigeant déjà vers les premiers escaliers qu’elle dévala avant d’être stoppée. Surprise, elle le fut d’autant plus lorsqu’elle reconnu la silhouette mince et pâle du jeune homme contrastant toujours autant avec sa chevelure de jais. Elle n’aurait pourtant su dire qui était le plus pâle présentement, totalement prise de court et peu à même d’avoir une conversation mouvementée. Les traits durcis et fermés, restait néanmoins cet éclat de tristesse qui oscillait telle une lanterne malmenée par le vent dans son regard, se voyant bien incapable de le renvoyer aujourd’hui. « Severus… » Il lui était cependant encore plus compliqué de prévoir comment la conversation tournerait, ses nerfs en pelotte et sachant pertinemment que rien ne pardonnerait les mots ni les gestes qu’il avait eu à son égard. « Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée. » Néanmoins son esprit avait d’avance refermé les portes de la bibliothèque pour n’être plus tourné que vers cet être chétif, sachant parfaitement qu’elle ne pourrait se détourner de lui éternellement, s’étant déjà enfermée toutes les vacances durant. « Très bien », lui accorda-t-elle dans un soupir, se remettant en marche en quête d’un endroit sans doute plus discret, « mais fais court. Je n’ai personnellement rien à te dire. » Ce qui était totalement faux, toutefois elle ne savait comment le lui dire ou ne lui avait que trop dit et était fatiguée des conversations de sourd.
Severus Snape
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(Dimanche 5 septembre • dans la matinée)

Ce n’était pas un endroit que t’avais l’habitude de fréquenter, fallait dire que tu n’avais pas non plus grand-chose à y faire, pas vraiment ta place. Les quelques personnes qui te remarquaient avaient tout autant l’air de se demander ce que tu faisais là. T’en faisais fi le plus possible, de toute manière la seule chose qui t’importait c’était de retrouver Lily, même si c’était simplement pour la voir quelques secondes, ce serait toujours mieux que rien. T’essayais de ne pas te faire trop d’idées, de ne pas trop espérer non plus, t’avais aucune envie de te faire de faux espoirs. Peut-être qu’elle était déjà sortie, qu’elle était descendue dans la Grande Salle pour manger. Ou quelqu’un aurait pu la prévenir de ta venue et elle préférait ne pas sortir pour le moment. Une multitude de questions qui n’aidait absolument pas à ce que tu gardes ton calme.

Des doutes qui s’effacent face à la chevelure flamboyante qui finit par sortir de la Salle Commune, te faisant relever directement la tête. Le temps d’hésiter une poignée de secondes sur la manière de l’aborder, qu’elle descend déjà les premiers escaliers, t’allais pas la laisser partir de cette manière et rester là les bras ballants non plus. Ça n’avait jamais été aussi compliqué que d’aller vers elle, alors que tout avait été toujours aussi naturel entre vous. Une fois presque rattrapée, la main légèrement levée, que tu comptais poser sur son épaule, s’arrête. La Gryffondor n’avait peut-être aucune envie de ce contact, peut-être qu’elle le repousserait en plus de ça. Juste parler fonctionnait très bien, il n’avait pas fallu plus pour qu’elle réagisse.

Malgré les traits fermés de son visage, tu ne peux t’empêcher de sourire un peu en entendant ton prénom sortant de sa bouche, il ne sonnait jamais si bien. Un sourire qui n’avait pas perduré spécialement longtemps, qui s’était figé, en entendant la suite. Tu ne pouvais pas la forcer à te parler non plus, ça n’aurait aucun intérêt et irait totalement à l’encontre de votre réconciliation au cas où elle pourrait bel et bien se dérouler. Tu t’étais inconsciemment remis à te triturer les doigts, un peu pris de court, presque à la limite de baisser le regard. T’avais appris à te ficher pas mal de ce que les gens pouvaient dire, mais avec elle ? C’était différent, ça l’avait toujours été. Mais l’espoir renaît rapidement, peut-être tout aussi vite qu’il était reparti.

Même si c’était que quelques secondes qu’elle t’accordait, c’était toujours mieux que rien, mieux que de te tourner le dos sans même t’écouter. Alors qu’elle reprend la marche, tu suis ses pas, te mets à sa hauteur pour que vous puissiez parler plus facilement. T’avais jamais été très doué pour les conversations, pour trouver les bons mots. T’avais jamais réellement appris non plus et c’était toujours aussi compliqué à aborder, tu te posais sans doute trop de questions, te torturais le cerveau inutilement, pour peut-être rien. « …Merci » déjà un bien bon début pour le coup. C’était parfaitement sincère qui plus est, alors autant le dire.

Les couloirs défilent le temps que tu finisses par te décider sur quoi partir, tu savais pourtant que ça ne serait pas parfait, peu importait les efforts que tu pourrais fournir. « J-J’essayerai. » de toute manière si elle essayait de partir, tu n’allais pas la suivre éternellement non plus, encore moins si elle n’en avait pas envie. T’as répété des tonnes de fois ce moment dans ta tête ces derniers mois, et pourtant, ça ne t’avançait pas plus là tout de suite, toujours autant de mal à choisir tes mots, la peur aux tripes de redire quelque chose qui pourrait l’éloigner à jamais. « Tu me manques,…énormément. » après tout, pourquoi ne pas simplement être le plus sincère possible ? « J’ai eu peur un moment qu’il te soit arrivé quelque chose pendant les vacances….Ça s’est…bien passé ? » tu te doutais qu’elle avait certainement connu mieux, mais ça n’empêchait pas de pouvoir demander non plus.

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