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Cours de DCFM Numéro un : Révisions [SIXEME ANNNEE]

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Anonymous



   

Cours de Défense Contre les Forces du mal numéro un
lundi 06 septembre 1976, 8h00
feat  tout le monde

Tu étais un peu stressé par cette rentrée. Pourtant, cela n'était pas si nouveau que cela pour toi en vérité. La seule nouvelle chose qui était arrivée cette année était que tu étais devenu directeur de la maison des Serdaigles. Et que tes jumelles allaient être dans ton école pour leur première année. Ce jour là, tu avais un cours commun avec toutes les années confondues, afin de reprendre les bases, ou d'en apprendre un peu plus. Alors, tu avais décidé de déplacer les tables de manière magique avant d'agrandir la pièce, tout aussi magiquement. Tu avais décidé de faire un parcours afin que les élèves te fassent voir ce qu'ils avaient retenu de l'année passée. A l'heure annoncée, tu avais donc ouvert la porte de ta salle de classe, les laissant prendre place dans la classe, avant de leur faire face et de commencer : « Bienvenue à vous. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis le professeur Blackwood et j'enseigne la Défense Contre les Forces du Mal. Ici, je vous demanderais du sérieux et du courage. Si vous n'en êtes pas capables, vous pouvez quittez la pièce, je ne vous en voudrais pas. Je préfère même cela au fait que vous pouviez être blessé. Pour ceux qui restent, aujourd'hui, je vous propose un cours de révision. » Tu avais laissé un peu de temps s'écouler, avant de voir si quelques personnes quittaient la pièce. Finalement, après cette présentation, tu avais donc repris : « Le cours d'aujourd'hui se déroulera sous forme de parcours, pour les plus âgés d'entre vous. Il y'a trois pièces adjoinantes à celle ci. Dans chacunes des pièces, il y aura une épreuve à passer. Ce sera grâce à vos connaissance que vous pourrez vous en sortir. A la suite, lorsque tout le monde sera passé, nous ferons un bilan tous ensemble. » Tu avais alors marqué un silence, avant de finalement parcourir la salle du regard, en demandant, avec un léger sourire : « Qui veut commencer ? »


consignes:
Lily Evans
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Lily Evans


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cours de dcfm #01
sixième année

Après un weekend compliqué et une première semaine de cours désastreuse, la première heure de l’année ayant vu un chaudron exploser et une matière visqueuse s’y répandre autant que la fumée asphyxiait tout un chacun et les forçait à sortir, il était tout de même bon de savoir que les cours allaient reprendre plus ou moins normalement. Du moins, elle l’espérait, la demoiselle ayant grandement besoin de se vider l’esprit. Et puis, ce cher Potter l’évitait tout bonnement, aussi ne risquait-elle rien ? Elle l’espérait. Elle ne voulait y penser à dire vrai, bien plus focalisée sur la salle de classe dans laquelle ils pénétraient, surprise de découvrir les tables ainsi rangées et la pièce magiquement agrandie. Allaient-ils faire cours debout aujourd’hui ? Elle n’eut visiblement pas à attendre longtemps une réponse puisque le professeur prit la parole afin de leur expliquer le sujet du cours. Qu’il demande du sérieux allait sans dire, il en fallait dans chaque matière et plus encore dans celles qui pouvaient s’avérer dangereuses, quant au courage… En fière lionne qu’elle était, elle n’en manquait guère. Toutefois elle ne put camoufler le o que forma ses lèvres lorsqu’il invita les plus craintifs à quitter la pièce. Comment ça ? Il les invitait délibérément à sécher les cours ? C’était inadmissible ! Le sang de la révolte bouillonna en elle, comprenant bien qu’il voulait là leur éviter de passer un mauvais quart d’heure mais certaine que ça ne leur porterait que préjudice une fois sortis de l’école, la réalité bien moins tendre avec eux. Ils étaient en sixième année tout de même ! Irrémédiablement, son regard se tourna en direction des maraudeurs sur lesquels elle aurait parier qu’ils n’en demanderaient plus pour s’en aller mais à peine eut-elle la silhouette de James dans son champ de vision qu’elle s’en détourna à vitesse grand v. Hors de question qu’elle lui accorde la moindre trace d’intérêt !

Il était bien plus facile et important d’écouter les consignes, s’émoustillant à l’idée d’une session révisions. La gryffondor n’avait pas à pâlir devant ses acquis, s’étant durement entraînée au cours de l’année et relu ses cours durant ses vacances avec beaucoup de sérieux. Elle n’appréhendait donc nullement les épreuves, levant la main avec douceur puisque personne ne le faisait visiblement, se proposant. « Je veux bien passer. » Une fois l’accord de l’enseignant donné, elle se dirigea donc vers l'armoire, remuant au gré de la créature l’habitant. Les souvenirs lui revinrent par flot et instinctivement, elle su ce qu’il y avait à l’intérieur et comment le combattre, bien qu’elle n’en soit pas franchement ravie. Le temps de fermer les paupières et inspirer longuement histoire de se préparer, et la voilà fin prête, ouvrant la porte d’un mouvement léger de poignet en prononçant alohomora. L’épouvantard n’attendait visiblement que ça puisqu’il sortit aussitôt, prenant l’apparence de Severus, le poignet dégagé laissant apparaître la marque des ténèbres vibrant sur son poignet. Bien que l’ayant attendu, sa gorge se serra et son coeur saigna rien qu’à cette idée, le dévisageant lever sa baguette avec pour intention de la tuer. Mais elle fut plus rapide, se refusant à rester une seconde de plus devant cette vision déchirante qui habitait les plus sombres de ses cauchemars, prononçant haut et clair « Riddikulus ! » La marque disparue avec la baguette et l’expression du protagoniste changea elle aussi, devenue incertaine et désorientée alors que ses pieds chaussés de claquettes s’abattaient au sol en un rythme endiablé. Un fin sourire se ficha sur ses lippes, préférant nettement le voir ainsi et elle se dirigea sans se retourner vers la seconde porte.

A peine cette dernière franchie, elle dû se baisser pour éviter un projectile qu’on lui balançait en plein dans la figure, refermant la porte avec vigueur et commençant à courir ce qui s’avérait être un parcours d’obstacle. La jeune femme avisa d’abord de la cage grande ouverte qui avait habité plus tôt les lutins puis ces derniers qui mettaient la pagaille dans le pièce heureusement dépourvue de beaucoup d’objets, en prévision surement du désastre. Sans hésiter plus elle pointa sa baguette vers le ciel et cria « Immobilus ! », l’onde magique se propageant et figeant tout sur son passage. S’arrêtant dans sa course effrénée en soupirant, elle replaça une mèche derrière son oreille puis se mit à attraper les lutins par pelotons à coups de accio pour les remettre en cage. Nulle besoin toutefois de la fermer à clé puisqu’il faudrait qu’ils ressortent une fois délivrés du sortilège pour le second élève. Elle se dirigea donc vers la dernière épreuve.

La porte à peine ouverte, la rouquine fut saisie par le froid glacial qui se dégageait de la pièce, transie par cet écart de température et plus encore par l’ambiance morbide qui s’en dégageait, voyant avec horreur le détraqueur se dessiner sous ses prunelles apeurées et fondre vers elle. Déglutissant avec peine, elle se colla contre le battant de bois afin de limiter un maximum l’écart restant entre eux, pointant sa baguette vers lui et forçant son esprit à se concentrer sur son souvenir le plus heureux. Sa rencontre avec Severus. Ce jour où il l’avait qualifiée de femme extraordinaire, où il lui avait apprit l’existence d’un autre monde et juré qu’elle n’était pas un monstre. La chaleur se répandit dans sa poitrine et pulsa dans chacun de ses membres, aidée par ses veines, hurlant « Expecto Patronum » à plein poumon tandis que la biche argentée, spectre de sa volonté, se mettait entre eux et repoussait l’insipide créature vers le fond, lui donnant tout juste le temps de se précipiter vers la porte qui renvoyait à la salle, le contraste de chaleur et la quiétude lui faisant lâcher un soupir de soulagement. « Au suivant. » On pouvait dire que ce premier cours aurait été mouvementé !
Remus Lupin
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Remus Lupin


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Worst fear, lutins & desolation • DCFM

6th September

Cours que tu apprécies en temps normal. Cours qui va te les briser puissance Dumbledore sur le trône d’Angleterre. Ce n’est de la faute de personne. Ni de James, ni de Sirius, ni de Lily, ni de Severus et encore moins de la faute du professeur qui empeste le stress à plein museau. Deux jours. La pleine lune est dans deux jours et tu sens déjà ton corps tirer. Tu sens déjà ton corps te faire mal au point que le matin, tu étais à la limite de grommeler à tes amis que tu ne viendrais pas, qu’ils trouvent une excuse pour le jeune professeur Blackwood. Parce que de toute façon, des excuses, les deux, ils en sont les Rois. Mais non. T’as traîné ta carcasse maladive hors du lit. Tu as tiré ton corps douloureux jusqu’à la grande salle pour le petit déjeuner. Tu as supporté le pêle-mêle d’odeurs qui te soulèvent le cœur à chaque fois. Tu as réussi à avaler ta tasse de thé, ton verre de jus de citrouille et un petit bout de tartine. Un exploit que tu ai réussi à avaler quoi que ce soit sans que ton corps ne fasse de caprice juste avant le cours qui s’annonce comme des révisions. Comme si vous aviez besoin de cela, dès la rentrée. Tu gardes cependant ta mauvaise humeur pour toi. Parce que tu refuses que les autres, qui n’y sont pour rien, subissent ton irritabilité rapide. Le cours est présenté, avec cette voix tremblante de stress. Il devrait penser à prendre une tisane à la camomille la prochaine fois avant de faire cours le pauvre homme. Parce que ce n’est pas comme cela qu’il va avoir de l’autorité et surtout pas sur vous, bientôt diplômés. Trois salles. Des révisions. Un jeu d’enfant. Un jeu d’enfant pour toi si tu n’étais pas dans cet état lamentable d’irritation exécrable. Il invite les plus fragiles à sortir de la pièce. En toute franchise, tu es tenté de tourner les talons et de retourner t’échouer dans ton lit. Que l’on t’oublie. Mais ce n’est pas comme cela que tu auras ton année Remus. Et tu le sais. C’est Lily qui commence. La belle rouquine qui se porte volontaire. Geste auquel tu t’attendais de sa part qui te tire une maigre ombre de sourire.

Epouvantard visible de tous. Tu en écarquilles les yeux en voyant qui sort de l’armoire. Marque sur le bras. Pauvre Lily. Tu déglutis en repensant à la Cabane Hurlante. Incident dont seules très peu de personnes sont au courant, pas même le corps enseignant est dans la confidence. Uniquement James, Sirius, Severus, Dumbledore et McGonagall sont au courant. Affaire étouffée afin que ni toi, ni les autres élèves présents durant cet accident ne soient renvoyés. Un frisson parcourt ton dos alors que tu te frottes le bras, presque machinalement. Sa réussite suscite un nouveau sourire chez toi. Lily Evans, sorcière aux talents inégalés par la plupart des jeunes sorciers et sorcières de votre âge. Enfin, cela reste ton avis. Puis elle disparaît dans la seconde salle. Et là, le retour du reste. Des mini brouhaha de discussion entre les élèves, l’odeur étrange d’angoisse qui te prend les narines. Oui, tu sens - ou ressens plus précisément - les émotions durant cette phase. Et cela te casse allègrement les couilles. A la limite de demander aux autres de se taire ou de se calmer, parce que cela devient ingérable pour toi. Lily revient. Comme vainqueure d’une guerre personnelle. Il n’a pas dit ce qui se cachait dans les autres salles. Surprise, surprise. Face à quoi est-ce que vous allez vous retrouver ? Au suivant qu’elle lâche la rousse alors que tu te décides dans la foulée. Plus vite c’est fait. Mieux c’est. Et pour tout le monde. Tu lèves la main tout en enlevant ta cape de sorcier. Elle te gênera, tu le sais.

J’y vais.

Baguette en main, corps placé devant l’armoire. Tu as très peur. Et toute personne avec un minimum d’empathie peut la sentir. Cette peur qui agrippe tes entrailles, qui te les tords à t’en donner envie de vomir. Peut-être que ton dévouement après Evans décidera Potter et Black à passer après toi. Qui sait. Poigne resserrée sur le manche de ta baguette, soufflé de l’Alohomora pour ouvrir l'armoire. Et au début, rien n’en sort. Etrange sensation d’angoisse qui compresse le souffle, qui empêche de respirer. Ce n’est pas normal. Alors tu te rapproches. Lentement. Pour finalement marcher dans quelque chose de liquide et de poisseux à la fois. Un liquide rouge carmin. Regard redresser le long de la traînée de sang et tu les voix. Un. Deux. Trois. Quatre. Aux dernières nouvelles, ils n’étaient que trois cadavres. Pourquoi quatre d’un coup !? C’est quoi cette mauvaise blague !? Ta plus grande peur. Quatre cadavres d’adolescents qui ont pour trait certains élèves de la classe reconnaissables si l’on prend la peine de regarder avec attention ce qui te tétanise. Main tremblante, baguette levée. Si tu foires face à la créature dont ta mère a été sauvée par ton père, tu crains Remus. Coup sec du poignet.

Riddikulus.

Voix grave. Basse. Presque menaçante. Amoncellement de cadavres devenant des ombres chinoises faites de pétards prêts à exploser en feu d’artifice. Epouvantard de merde. Seule espérance ? Que personne n’ai remarqué les visages des morts et le sang que tu pouvais voir sur tes propres mains. Porte passée. Deuxième salle. Rien à l’horizon. Encore. Décidément. T’as rien dit. Tu les a vu, du coin de l'œil. Les petites créatures malicieuses. Il faut faire quoi ? Les faire disparaître ? Et la cage, au centre de la pièce, te tire un soupir. Il faut jouer à chat avec les lutins pour les remettre dans leur cage. Tu ouvres un peu plus la porte de la cage, d’un geste lent. Tu les entends dans ton dos. Le petit groupe de farceur à la peau bleuté qui en ferait pâlir de jalousie l’aura azur des fantômes de l’école. Tu ne bouges plus. Immobile. Ils ricanent. Sourire mauvais en coin. Baguette retournée. Tête légèrement penchée. Un souffle sec.

Petrificus totalus.

Et les elfes, sauf peut-êtres deux qui t’avaient sans doute sentir venir, tombent au sol. Pétrifiés. Souffle de mécontentement qui s’échappe de tes lèvres alors que tu ramasses les elfes pour les ranger dans leur cage. Laissant la porte ouverte. Tu ne vas pas en laisser deux en liberté quand même ? Non. Cela va rallonger ton temps d’épreuve mais ce n’est pas grave. Mieux vaut prendre son temps et faire les choses bien. Alors tu attends. Tu attends peut-être bien cinq petites minutes que leurs conneries leur passent avant que cela ne t’emmerde. Et au final, les deux, tu pourrais les appeler Sisi et Jimmy. Ils sont comme James et Sirius. En pire sans doute. Alors au lieu de te fatiguer à leur courir après, tu sacrifies un bout de friandise que tu avais dans ta poche de pantalon. Un carré de chocolat par elfe. Posés dans la cage. Et tu poses ton regard sur eux.

Il va pas vous manger le chocolat. Allez-y, c’est pour vous.

Comme des enfants. Les deux elfes commencent à se battre avant de foncer tête baissée dans la cage. Méfaits accomplis. Ils sont tous rentrés au bercail. La dernière salle te tend les bras. Et quelque chose te dit que tu n’as pas envie d’y aller. Toute volonté d’entrer, de vivre, de sourire et de rire te quitte, bon déjà que tu n’en avais pas beaucoup, au moment où tu poses ta main sur la poignée. Il y a quoi, encore, dans cette foutue salle. Un détarqueur. Faux. Mais un détraqueur quand même. Qui a les mêmes effets qu’un vrai. En moins violent ceci dit. Un nuage de vapeur s’échappe de tes lèvres. Ah non. C’est bon. Ta journée est déjà bien assez pourrie et encore, il n’est même pas encore 9h du matin, ce n’est pas pour qu’un pantin détraqueur vienne te les briser encore plus. Souvenir heureux que tu peines à trouver alors que ton sang se glace encore plus. Ta vue commence à se brouiller alors que tu entends les rires de James et Sirius derrière toi. Des rires cristallins. Des rires d'adolescents de 12 ans fiers de leur connerie. “Hey Moony ! On a eut une idée de génie ! Tu vas adorer !” Idée de merde. Mais idée que tu les remercies d’avoir eu. Idée de devenir animagus. Alors que fait-on face à la Mort et la Désolation ? On relève la tête, on regarde droit dans les yeux et on dit “Not Today”.

Expecto Patronum.

Tu dois cependant le répéter une deuxième fois avant qu’une forme lumineuse commençant à prendre l’apparence d’un loup. Créature de magie noire sous forme de pantin retournant dans son antre sombre, tu souffles. T’as envie de pleurer. Sacrément envie de chialer, de hurler. Mais rien ne sort. Tu sors juste de la pièce, revenant dans la salle principale, le teint encore plus livide que d’ordinaire. Porte fermée délicatement, cependant, dans ton dos. Tu poses ton regard sur le professeur Blackwood.

Quoi ? On dirait que vous avez vu un fantôme…

Tu rejoins le reste des élèves, volontairement en retrait. Nez rivé sur tes mains encore légèrement tremblantes. Que l’on ne te demande plus rien de compliqué de la journée.
Alice Prewett
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Alice Prewett


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cours de dcfm #01
sixième année

Nouvelle année qui s’annonce on ne peut plus mouvementée. Témoin silencieuse des désastres qui ont composé au moins chacun des cours pendant une semaine, Alice n’en revient pas qu’à ce stade de leur apprentissage il y ait encore des potions qui foirent au point de créer une explosion qui a provoqué l’évacuation express de chacun des élèves présents dans la salle avant de s’intoxiquer. Peut-être n’était-ce qu’un accident ? Mais le caractère bien trop studieux de la demoiselle a pris un sacré coup de voir son cours de potion ainsi écourté. Elle espère que le cours de Défense Contre les Forces du Mal se présentera sur un bien meilleur jour, mais la belle n’est vraiment pas au bout de ses surprises. Postée aux côtés de Lily, elle découvre avec tout autant de surprise la salle de classe complètement transformée. Ce premier cours ne semble pas du tout basé sur de la théorie, mais de la pratique. Ainsi ? D’entrée de jeu ? Le discours du professeur Blackwood laisse place au choc lorsqu’il invite sans détour les moins courageux à quitter sa salle. Doit-elle donc partir, elle aussi ? Il est pourtant évident qu’Alice n’est pas connue pour son courage sans limite – pas comme Lily qui ne semble pas vraiment craindre grand-chose à côté d’elle – bien que celui-ci semble pointer de plus en plus le bout de son nez au fil des années qu’elle a passé à Poudlard. Si Lily en est au stade de lionne affirmée, Alice n’est encore qu’un lionceau qui commence à peine à faire preuve de caractère. Il est donc légitime que la brune se pose la question. Elle fait malgré tout le choix de rester. Hors de question d’écoper un quelconque retard par rapport à ses camarades. Même si son courage n’est pas assez développé, elle a suffisamment d’orgueil en elle pour rester. Mais pas pour passer la première. Lily est suffisamment forte pour ça. Alice assiste donc à la première épreuve, pâlissant d’effroi à la découverte de ce qui l’attend lorsque ce sera son tour. Peut-être aurait-elle dû faire demi-tour et quitter les lieux lorsqu’il en était encore temps…

Lorsque Lily réapparaît, c’est Remus qui se porte volontaire. Alice n’a toujours pas digéré l’idée de devoir faire face à sa plus grande peur. Pourtant, elle connaît ce sortilège, elle l’a déjà étudiée. Elle se souvient surtout de ce cours où pour la première fois de sa vie, elle s’est retrouvée face à cet être matériel qui a hanté ses cauchemars pendant des années. L’idée de revivre ça encore une fois ne lui plaît pas des masses. Surtout qu’elle n’a absolument aucune idée de comment elle pourrait s’en débarrasser. Sa lèvre inférieure malmenée par ses incisives, la belle doute encore de sa présence dans cette salle. Cependant, quand Remus sort, tout aussi pâle et tremblant qu’elle alors qu’elle n’a même pas commencé, elle se surprend à avancer. Comme mue d’une force dont elle ne soupçonnait pas l’existence jusqu’à présent, la détermination se lit dans ses orbes chocolatés. Bien droite, plus ou moins bien ancrée sur ses pieds, elle attend. Il ne faut que quelques secondes à l’humanoïde pour apparaitre. Un homme fait de chair, sans visage, sans réel atout masculin/féminin, recouvert de sang de la tête aux pieds s’approche d’elle, bras tendus vers elle, prêt à la saisir. Alice se sent pâlir, elle déglutit et un léger mouvement de recule manque de la faire se carapater définitivement, mais elle se reprend. Baguette bien en main, ses sourcils se froncent, et son nez se retrousse lorsqu’elle fait jouer son imagination et prononce :

Ridikulus !

Aussitôt l’humanoïde ensanglanté glisse sur le liquide vermeille et perd l’équilibre. Alice n’a pas le temps de voir la chute qu’elle se précipite comme si elle avait le diable aux trousses vers la porte de la deuxième salle. Elle claque la porte derrière elle et pousse un soupir de soulagement. A peine prend-t-elle conscience de son environnement qu’elle évite de justesse un objet qui vient frapper la porte précisément là où se trouvait sa tête une seconde auparavant. Une exclamation de surprise lui échappe tandis que sous son regard, un véritable carnage s’étend. Des lutins de cornouailles semblent s’être échappé de leur cage et sèment la zizanie. Malheureusement pour Alice, son temps de réaction lui est légèrement fatal quand un lutin réussit à s’approcher d’elle et à lui tirer les cheveux sans le moindre scrupule. Ce jeu semble amuser quelques-uns de ses copains qui se précipitent vers elle. Ils n’ont heureusement pas trop le temps de la malmener qu’elle expédie un :

Immobilus !

Aussitôt le silence se crée. Machinalement, la demoiselle se débarrasse d’un lutin accroché à sa manche et traverse la pièce avant que le sortilège cesse de faire effet. En comparaison avec la salle précédente où le capharnaüm aurait pu s’avérer assourdissant, le silence qui pèse dans cette salle l’est tout autant. Le regard de la jolie brune balaye l’ensemble de la pièce tandis qu’une désagréable impression de froid l’entoure. Un détraqueur apparait. Alice ne perd pas de temps à réfléchir, elle se laisse envahir par un souvenir heureux, suffisamment puissant et fort pour combattre cette créature du diable.

Expecto Patronum.

Aussitôt un fier étalon surgit de sa baguette, lancé au galop, il se précipite, fier et puissant vers la créature, déterminé à protéger la sorcière. Alice ne perd pas une seule seconde à fuir la pièce vers la dernière porte. Elle déboule dans la salle de classe, le cœur pulsant à mille à l’heure, quelques mèches brunes en bataille, les jambes tremblantes à cause de la montée d’adrénaline, mais néanmoins soulagée d’avoir survécu et réussi cette séance de révision intense. Elle regagne les rangs, essayant au mieux de garder contenance, permettant ainsi au prochain volontaire de commencer.
Mary MacDonald
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Mary MacDonald


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Cours de Défense Contre les Forces du Mal
Cette année avait commencé mieux pour Mary que pour ses amies. L’avantage d’avoir pu laissé les matières où elle avait le plus de difficultés derrière elle. Mary n’en avait pas besoin pour devenir Magizoologue. Après un weekend reposant, c’est donc en pleine forme qu’elle accompagna ses amies au cours de Défense Contre les Forces du Mal.

« Super ! Ça promet ! » laissa-t-elle échapper en découvrant une classe quasiment vide, toutes les tables poussées sur le côté. Mary était friande de travaux pratiques. Elle suivit Lily et Alice et se plaça derrière elle en attendant le début du cours.

Au discours d’ouverture du Pr. Blackwood, Mary se tendit nettement. Le cours promettait débuter la sixième année sur les chapeaux de roues. « ça ne peut pas être bien pire que les B.U.S.E.s de toute façon, pas vrai ? » murmura-t-elle à ses amies. Mary se rappela qu’elle avait décroché un « Optimal » et reprit courage.

Lily se proposa de passer en première, et Mary n’en fût pas le moins du monde surprise. Elle avait toujours été la meilleure en tout, aux yeux de Mary.
« Vas-y Evans, montre-leur ! » lui dit-elle d’une voix basse pour encourager son amie.
Bien sûr, Lily eut tôt fait de faire faire des claquettes à Snape, avant de disparaître derrière la porte suivante. Lorsqu’elle réapparu, elle lâcha un simple soupir avant d’annoncer un « au suivant » d’un ton guilleret. Cette fille était incroyable ! Mary espérait en faire autant.

Remus fût le suivant, suivi d’Alice, qu’elle encouragea également. Mary sentit son estomac se soulever à la vue de leur épouvantard, et ses muscles se raidir un peu plus à chacune de leur réapparition. Le premier revint livide, la seconde au pas de course.
« ça va, Alice ? » Mary s’en alla à sa rencontre, ne se rendant compte que trop tard qu’en s’avançant, elle donnait l’impression de se porter volontaire.
« Bon, c’est à mon tour, on dirait... » Elle lui fit un sourire se voulant serein, et leva une main pour l’inviter à y taper la sienne, avant de se placer devant l’armoire contenant l’épouvantard.

Elle savait ce qu’il s’y trouvait. Il n’avait jamais changé. Pour autant, Mary ne se sentait pas bien. Sa cravate était trop serrée, elle avait déjà trop chaud…

Les battants de l’armoire s’ouvrirent sur l’enfer même. Des gigantesques flammes, presque une explosion, rugirent en envahissant la pièce, dont la température s’éleva rapidement. C’était un incendie. Un gigantesque incendie qui faisait rage. Rassemblant tout son courage, se concentrant sur la formule, Mary énonça, comme ses camarades avant elle : « Riddikulus ». Le feu se rétracta soudain au pieds de l’armoire, puis plusieurs puissantes détonations résonnèrent, accompagnées de magnifiques étincelles colorées. L’incendie était devenu un fantastique feu d’artifice. Avec un clin d’oeil assuré en direction de ses amies, Mary disparu derrière la porte de la seconde pièce.

Sa confiance fût de courte durée. Tout le monde pu entendre ses cris à travers la porte. Rien n’était plus aisé au monde que de surprendre Mary MacDonald, alors les lutins de cornouailles s’en donnèrent à cœur joie. L’un d’entre aux avait saisit sa tresse, un autre sa cravate. Il lui fallu quelques instants avant de se rappeler que hurler des insultes en gaéliques ne les arrêteraient pas. Elle se libéra de deux Stupéfix, avant de se précipiter vers la cage en se tenant le plus bas possible. Elle s’en empara de son bras gauche, et, serrant les dents, grommela un « Accio lutin » accompagné d’un dernier juron bien placé. D’un mouvement commun, les lutins se retrouvèrent attirés dans sa direction, et enfermés dans la cage qu’elle interposa entre elle et eux, avant de claquer l’ouverture sur le dernier.
« C’est comme ça qu’on s’occupe de vous en Ecosse ! » leur dit-elle avant de passer la nouvelle porte.

Le froid qui la saisit fût tel qu’un troisième juron passa ses lèvres. Sa mère lui en aurait tiré les oreilles. C’était curieux, jamais auparavant penser à sa mère ne l’avait fait se sentir si triste, si seule, si désespérée… Elle n’était pas partie depuis deux semaines que l’Ecosse lui manquait terriblement. C’est alors que Mary eut le déclic. Un détraqueur. Elle ferma aussitôt les yeux, et serrant sa baguette dans ses mains, se mit à… chanter. D’un voix faible et basse, pour elle-même, mais cette chanson avait l’effet pour elle d’une formule magique. Auld Lang Syne, chantée par tous les Ecossais lors de la fête d’Hogmanay. Elle pouvait entendre les milles et une voix de la foule chanter avec elle, sentir la chaleur des épaules contre les siennes l’envahir, elle voyait presque la miriade de chandelle éclairer la ville, comme un reflet du ciel étoilé d’hiver. « Spero Patronum. » Mary ouvrit les yeux pour observer la magnifique mouette argentée s’élever et chasser les détraqueur en fonçant à pic sur lui. Un sourire s’étirant sur ses lèvres, elle passa la dernière porte et se retrouva de nouveau dans la salle de classe.

« J’ai pas eu un Optimal pour rien ! » se réjouit-elle à voix basse en se retrouvant de nouveau près de ses amies. Mary n’en revenait pas. Elle n’avait jamais commencé une année si bien, avec autant d’espoir et d’assurance. Peut-être qu’une nouvelle Mary était en train de naître.


James Potter

James Potter


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cours DFCM

Si la raison de l'humeur bougonne de Remus se nomme pleine lune, celle de James porte le prénom de Lily. Heureusement, la vieille au soir, le capitaine avait pu compter sur la présence de son frère de coeur pour lui redonner le sourire. Bien décidé à ignorer Lily, James se concentrait sur Remus, lui jetant des coups d'œil soucieux en espérant être discret et ne pas se faire repérer par le principal intéressé qui ne supporterait sans doute pas sa sollicitude. C'était bientôt la pleine lune et bien que le garçon faisait très attention à ne rien laisser transparaitre, James le connaissait par coeur et était extrêmement sensible et prévenant à son égard, sachant pertinemment que c'était tout sauf simple pour lui. D'une oreille distraite, James écoute plus que vaguement les premières informations du professeur, levant même les yeux, un sourire en coin destiné à nul autre que Sirius quand il annonce attendre du sérieux de la part de ses élèves. Tourné vers son meilleur ami, James n'intercepta pas le coup d'oeil express que la rouquine avait lancé dans leur direction.

La suite, en revanche, capta son attention. Un cours pratique ? Chouette ! Lui qui n'aimait décidément pas rester assis sur une chaise, cela lui convenait parfaitement. D'autant plus qu'il avait toujours été meilleur en pratique qu'en théorie, son incapacité à rester tranquille et concentré pendant plusieurs minutes d'affilés n'y étant pas pour rien. Mais le sourire que James arborait s'effaça rapidement alors que Lily s'avançait vers l'armoire. Servilius. Evidemment. James détourna les yeux, s'arrachant de la contemplation de la rouquine qui pratiquait la magie pour se retourner vers Sirius, lui lançant un regard lourd de signification.

Il a du mal à décolérer le garçon. Ecoeuré et énervé comme pas possible, il rongeait son frein tant bien que mal, les dents aussi serrées que possible à cause de la contraction de ses mâchoires. Ce n'est que lorsque Remus revient des salles adjacentes, qu'il s'adoucit pour lui murmurer d'une voix soucieuse : « ça va Moony ? » Il n'a pas le temps d'attendre sa réponse que le cours se poursuivait, Alice et Mary étant passées, c'est à son tour de s'avancer vers l'armoire.

Exit sa nonchalance légendaire, James n'était que détermination et concentration. Lui qui s'apprêtait à faire face à un loup garou dans deux nuits n'était pas impressionné par un épouvantard d'autant plus qu'il avait une furieuse envie d'en découvre pour évacuer sa rage. Baguette en main, il toisa l'armoire, défiant la créature qui se transformait déjà en plusieurs tombes, gravées au nom de ses proches. Enterrer ses parents et meilleurs amis. C'était sa plus grande hantise. Mais malgré que cette idée le perturbait, il n'en laissa rien paraitre, se contentant de lever sa baguette pour prononcer calmement : « Riddikulus. » Aussitôt, les lettres d'or qui formaient les prénoms et noms de ses parents se mirent à frémir pour former le nouveau message : I was hoping for a pyramid tandis que les tombes gravées au nom de Remus, Peter et Sirius, affichaient dorénavant respectivement les messages suivant : I was a superficial being, today I gained depth. - Come by when you want, I'm not moving. - If you can read this, you are standing on my balls. Ça ne ferait pas rire tout le monde, c'était même limite-limite comme humour, mais James ça l'amusait énormément, en attestait le fou rire qui commençait à le gagner en lisant la phrase qu'il avait imaginé pour Patmol.

Il retrouva néanmoins son sérieux dans la salle suivante, se débarrassant des lutins de Cornouailles en moins de temps qu'il n'en faut pour dire Quidditch. Grâce à un « immobilus » et quelques « accio » bien maitrisé, le gryffondor enferma toutes les petites créatures mesquines, lui permettant d'accéder à la troisième et dernière salle. Reconnaissant le détraqueur, il leva à nouveau sa baguette, se concentrant sur les sensations qu'il ressentait lors des nuits de pleine lune, sous sa forme de cervidé en compagnie de ses frères de coeur. Il se revoyait courir à leur côté. L'adrénaline. Le grand air. La liberté. L'amitié. Fort de ce qu'il l'emplissait, il prononça : « Expecto Patronum », forçant la créature à reculer sous la forme de son cerf lumineux qui venait de jaillir de sa baguette. Débarrasser de son dernier obstacle il retourna dans la salle de classe, un sourire satisfait accroché à ses lèvres qu'une certaine camarade s'empresserait surement de qualifier sans l'ombre d'un doute de suffisant.
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