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if they give you hell? tell them to go fuck themselves (ft. james)

Sirius Black
gryffindor › brave and bold

Sirius Black


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if they give you hell? tell them to go fuck themselves
feat james potter

September, 5th, 1976, 10:00PM


Comment est-ce qu’ils s’étaient encore retrouvés dans une situation pareille, c’était honnêtement une question sans réponse. Dix heures du soir, couvre feu passé, et loin d’être dans les dortoirs. L’aventure, elle s’était commencée bien plus tôt dans la journée pour Sirius, au moment où il avait fouillé au plus profond de ses affaires afin de retrouver les bombes de peinture qu’il s’était efforcé de cacher pendant toutes les vacances – du moment où il les avait acheté chez les Black à la rentrée à Poudlard – pour pouvoir s’en servir quand il leur trouverait une utilité.

Et il l’avait trouvée. Cette merveilleuse idée. Mais ça lui était venu comme ça, accidentellement, dans sa tête quand il avait retrouvé la bombe de peinture, qu’il avait eu en tête le visage de la blondasse qu’il ne supportait plus et qu’il avait pensé à une façon de le dire haut et fort, qui n’était pas la jeter de nouveau au milieu du lac. Non, non, déclarer la guerre aux Serpentards était tellement plus amusant.

Mais le faire seul, c’était une des choses que Sirius refusait catégoriquement. Certes, il avait eu cette idée glorieuse tout seul, certes c’était une vengeance personnelle, mais il lui fallait demander de l’aide à James. C’est comme ça qu’il se dit simplement de lui laisser un mot sur son lit, pour qu’il le voit à la bonne heure, pour que Remus n’entende rien de tout ça et qu’on ne les en empêche pas. Arrivé l’heure du coucher, Sirius n’était pas encore – et ne comptait pas y aller – dans son lit. À la place, il était là, assit sous forme canine dans un buisson à attendre patiemment que tout le monde débarasse le plancher. Après tout, avec la cape, James pouvait venir assez facilement, pas besoin de l’attendre.

Dix heures qui sonnent.

Sorti de son buisson et de sa forme, un soupir et il s’étire. Une simple pensée, ils vont voir ce que j’en pense, de leur idée de me fiancer à une putain de Serpentard. Pas une seule seconde de pensée pour avoir l’idée d’attendre James, qu’il secoue la bombe et commence à tracer un S majuscule sur le mur du château.

C’est un bruit qui le fait sursauter, arrêter d’appuyer, et qu’il regarde autour silencieusement. “James ?” Un froncement de sourcils quand il tape dans les autres bombes de peinture au pied du mur. “Fais pas l’con, fait le guet, j’ai un message à écrire.



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James Potter

James Potter


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if they give you hell? tell them to go fuck themselves.
dim. 5 septembre - soirée, ~22h


Les sentiments de James Potter en ce dimanche soir étaient un véritable cocktails explosifs. Son corps était tiraillés par tant d'émotions différentes que cela rendait son sang aussi instable que du liquide explosif d'Eruptif. Cela faisait à peine 5 jours qu'il était de retour à Poudlard et il s'en était déjà pris plein la gueule. Même son vol matinal n'avait pas réussi apaisé totalement son âme, le laissant toujours affreusement triste et las de son énième dispute avec Lily qui s'était déroulée la veille. Il était également profondément blessé qu'elle persiste à ne voir en lui que des défauts, ne lui laissant strictement aucune chance. Et enfin, en colère, pour son mépris et surtout pour son mensonge éhonté. Je ne lui parle plus qu'elle avait dit. Tu parles !! Qui avait-il croisé ce matin même alors qu'il revenait dans sa salle commune ? Lily bien sûr ! En compagnie de nul autre que Servilius. Il n'avait aucune idée du contenu de la conversation, ayant préféré prendre la tangente et s'éloigner d'un pas rageur. Oh comme il aurait aimé s'en foutre, d'Elle et ses fréquentations mais non... C'était plus fort que lui, il était frustré, jaloux et vexé comme un hippogriffe.

Heureusement, dans ces moments-là où il n'avait qu'une envie, celle de se bagarrer pour se défouler, il pouvait compter sur son frère de coeur pour lui remonter le moral. Il avait retrouvé ses bombes paraît-il, en tout cas c'est ce qu'il avait sous entendu sur le petit mot qu'il avait laissé à  James sur son lit, ce qui lui avait fait presque retrouver le sourire. Un bon méfait, voilà exactement ce dont il avait besoin. S'il pouvait teinter les affaires de Servilius avec, ça serait encore mieux... Le risque de se voit une nouvelle fois collé ou de perdre d'autres points ne l'arrêtait pas le moins du monde. Lily allait encore lui hurler dessus, mais au diable Lily. De toute façon, même s'il se comportait bien, elle lui hurlait dessus. Tout ce qui comptait pour elle s'était son serpentard de malheur. Alors lui, il fallait surtout pas y toucher.  James était d'ailleurs persuadé que c'était lui qui avait monté la tête de Lily à son sujet. Ça ne pouvait être que ça. Maudis soit Servilius. Le capitaine des Gryffondor aurait bien aimé se venger sur celui qu'il considérait comme son plus grand rival dont il était extrêmement envieux. Jalousie maladive développée alors qu'il recevait tant de sourire et marque d'affection de la part de la rouquine tandis que James ne faisait que de se faire réprimander pour son comportement. Une petite farce à son encontre lui ferait décidément le plus grand bien. Le garçon s'imaginait déjà proposer mille idées pour assouvir son envie de représailles à son meilleur ami en déambulant dans les couloirs bien à l'abri sous sa cape, la cape des Maraudeurs dans sa main droite.

Il venait d'arriver à destination, retrouvant sans mal son partenaire de conneries, l'étiquette à son prénom clairement lisible sous les yeux. « Le seul et l'unique ! » lança le garçon, en enlevant sa cape à la question de son frère. « Un message qui commence par un S... mmmh  je sens que je vais aimer ! » continuait  le garçon en avisant le message sur le mur avant de lever les yeux au ciel à sa remarque. « Relax Patmol ! Tu me prends pour un débutant ou quoi ? » Levant sa main droite qui tenait toujours la carte activée, il l'agita devant son ami en poursuivant appuyant d'un clin d'oeil la fin de sa phrase : « j'ai pris la carte ! Double bénéfice, je veille et puis ... Remus pourra pas nous retrouver et nous engueuler ! J'ai cru comprendre qu'il était pas trop au courant en voyant ton mot... » James laissa quelques secondes s'écouler, jetant des coups d'oeils sur la carte pour vérifier régulièrement sur les environs avant de demander : « dis... Patmol, si il reste de la bombe, je pourrais en utiliser pour teinter autre chose que les murs ? »
Sirius Black
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Le seul et l’unique !Eh bah heureusement.” Petite pique amicale, dite avec un grand sourire de la part de Sirius. Mais pour de vrai ? Imaginer un Poudlard avec deux James Potter, c’était comme s’imaginer une apocalypse imminente. Lily Evans dans un coin en train de faire une syncope, Remus dans un autre avec un bleu sur le front à force de se se facepalm lui-même à cause de leurs conneries, les points des Gryffondor dans le négatif des négatifs à cause des incalculables conneries qu’ils peuvent faire. L’apocalypse. Mais Sirius, il se disait, dans un coin sombre et tordu de son esprit, que ça pourrait en même temps être amusant. Idée probable pour le prochain méfait à accomplir. Est-ce que c’est si difficile que ça, à faire, du polynectar ?

Pendant une seconde, les yeux plissés de réflexion, il observe son frère de coeur d’un air foutrement intéressé. Quelle idée magique et incroyable il avait eue, ça pourrait être amusant, d’emmerder les professeurs comme ça. Mais s’il n’était pas là non plus, ils comprendraient directement. Non, non, il fallait embarquer Peter dans cette histoire aussi.  “Slytherin sucks.” Simple réponse aux mots suivants de James, alors qu’il secoue la tête, secoue sa bombe et y écrit un grand L, sur le mur. “Il faut bien l’afficher en grand, gros et souligné quelque part pour diminuer leurs égos surdimensionnés à cette bande de serpents mal charmés.Est-ce que ça ne serait pas parce qu’il avait entendu parler d’un mariage stupide, qu’il en était là ? Si, si, complètement. Cependant, Sirius n’était pas une personne qui réussissait à contrôler sa haine d’une façon correcte. Hell, Severus Snape en avait fait les frais plus d’une fois sans raison particulière, autre que : c’est un Serpentard, c’est tout ce que mes parents veulent et aiment, donc je vais lui faire la misère.

Nope, Remus sait pas. S’il savait on devrait lui expliquer pourquoi et j’ai pas spécialement envie de lui parler de ça tout de suite.” Une pause. “Et puis c’est bientôt la pleine lune, il a une humeur de chien-…” Froncement de sourcils. “..C’est peut-être pas la meilleure expression venant de moi.” Un soupir. Il ne savait pas vraiment, toujours pas, comment expliquer à Remus qu’il était apparemment fiancé, et ce même s’il ne comptait pas suivre ce que ses parents avaient décidé pour lui. Un léger coup de pied dans le sac qu’il avait emmené pour lui montrer le nombre de bombes de peinture. “Y’a large assez. Tu veux faire quoi ?” Intéressé, encore une fois. “Si j’ai assez j’vais teindre les cheveux de l’autre blondasse avec. On verra si elle est encore fière de me casser les couilles après ça.” Il y a comme un ton de rage dans ses mots, quand il resserre sa main sur la bombe en continuant son message.

Et arrivé au bout du premier mot, il observe ses propres doigts, colorés de la peinture noire utilisée. “Mes parents m’ont fiancés à Gaunt. Melrose. Elle est venue me le dire l’autre jour.” Un moment de silence quand il réfléchit, quand la colère lui revient pendant un instant, presque l’envie de mettre un coup de poing à quelque chose, à quelqu’un. Parce qu’il voulait n’avoir rien à faire avec eux. Plus jamais. Et qu’ils arrivaient quand même à s’imiscer dans sa vie sans qu’il ne leur laisse un espace pour. Parce qu’il voulait s’en éloigner, qu’il voulait être qui il voulait, qu’il était amoureux de Remus, et qu’il le voulait lui pour le restant de sa vie, pas une sorte de pétasse blonde qu’il ne pouvait pas supporter. “Donc.. Dis, je le dis comment à.. ‘Fin, ça, parce que là, c’est quand même..” Un mouvement de ses mains, comme pour dire que c’était gros. “..À Remus, je veux dire, j’ai pas.. ‘Fin, après Noël l’an passé.. Et avant, enfin, tu vois. J’vais pas aller le voir en mode heeey, je suis fiancé, haha, et maintenant quoi ?” Un moment ou deux, et il secoue la tête, quand il recommence à taguer ce mur une nouvelle fois. “Je vais les descendre ces connards, ils savent pas contre qui ils se battent.

Un soupir. “..Sinon toi ça va ?



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James Potter

James Potter


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dim. 5 septembre - soirée, ~22h


James réagit à peine à la pique de son ami, haussant tout juste des épaules. De toute façon, il était inimitable et ceux qui le critiquaient, tous des jaloux. Ni plus ni moins. Fallait mieux pour le capitaine de se le répéter jusqu'à s'en convaincre que ressasser la liste de ses défauts que Lily prenait grand soin  à lui répéter à chaque fois qu'elle le croisait. Comme il s'y attendait, le message que Sirius voulait inscrire sur le mur du château lui plaisait grande, en attestait le large sourire qui étirait à nouveau ses lèvres. Et comme n'importe qui pourrait s'y attendre, les mots : « tu as entièrement raison ! » s'échappèrent naturellement de la bouche de James quand Sirius eu finit de lui expliquait qu'il fallait au moins ça pour leur faire comprendre. James était toujours d'accord avec son frère de coeur de toute façon. Même quand ce dernier faisait les pire conneries du monde, comme dire à un serpentard de malheur comment passer sous le Saule cogneur. Si James l'avait sauvé, d'ailleurs, c'était uniquement pour Remus, qu'on se le dise franchement.

Le capitaine glissait ses yeux noisettes du message qui prenait forme sur le mur à la carte, pour vérifier que personne n'était en vu. Malgré le méfait qu'ils étaient en train d'accomplir, son humeur restait maussade. Savoir que le mot était destiné aux serpentard l'avait fait penser à Severus. Personne associée irrémédiablement à la rouquine-responsable-de-son-malheur. Non, ne pas penser à Lily. A elle non plus, ça n'allait pas lui plaire. Mais en fait tant mieux ! Si cela pouvait l'énerver comme elle l'énervait. Elle le méritait entièrement. James pouffa néanmoins en entendant Sirius commenter l'humeur de leur meilleur ami. Ne pouvant s'empêcher de taquiner celui qu'il considérait comme son frère, il glissa, d'un air faussement innocent : « oh mais tu sais ! J'ai toujours dis que tu avais meilleur caractère sous ta forme canine moi ! »

« La blondasse ?! » eu tout juste le temps de répéter interloqué James avant que Sirius ne poursuive, explicitant ce qu'il voulait dire et l'avait mit d'humeur exécrable. « Je vois... C'est vraiment des enflures ... » commenta James touchés par la colère de son ami. Les mariages arrangés entre les sang-pur étaient encore relativement courant, pour des histoires de politiques, d'argents et d'assoir une soit-disant supériorité. Une chance pour James ses parents, bien que de sang-pur, n'étaient pas du tout comme cela. « Allez mon vieux, encore 2 petits mois et tu seras libre ! Une fois majeur, ils pourront plus rien te forcer, » commença par répondre le garçon avant de faire une pause pour chercher les bons mots pour essayer de le rassurer. « Et par rapport à Moony... Il comprendrait. C'est pas comme si tu l'aimais, que tu avais demandé à être fiancé avec elle non plus ou même que tu allais te marier et pas tout faire pour t'en débarrasser... »

« En tout cas, moi je suis opé', quand tu veux pour aller leur casser les genoux et les dents, ça me ferait du bien. » Haussant les épaules, faisant mine d'être détaché alors qu'il n'en était rien, son ton trahissant combien il avait été à nouveau blessé, il ajouta. « Boarf, la routine. Je me suis disputé avec la tigresse... Sinon, ce matin j'ai été réserver des créneaux pour les entrainements de Quidditch. Et j'vais mettre un mot dans la salle commune, je pense je vais faire passer les sélections samedi prochain, le 11. »
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