Jayde ou le silence d'or

Âge & Date de naissance: 16 ans, 3 Novembre 1959
Nature du sang: Pur
Maison ( soit vous choisissez, soit vous laissez les admins choisir pour vous ): Serdaigle
Année/Poste: 6ème année

Amortentia: L’air du temps avec une pluie diluvienne, l’odeur du bois brulant dans la cheminée,
Patronus ( a partir de la 5ème année ): Chat noir à poils long
Baguette: Bois de sapin, crin de licorne, 35 cm
Epouvantard: Un chien lui grognant dessus
Don/Spécificité: Pas de don mais Jayde est muette de naissance – très bonne notion du sortilège informulée depuis sa naissance
Crédits: vvv

Traits de caractère: Affirmée, Jayde a toujours tiré parti de son handicap pour en faire sa plus grande force. Elle est loin de se laisser faire, loin de laisser des mauvaises langues parler devant elle ou à elle et surtout loin d’être passive.

Protectrice, elle a tendance à se mettre devant ces amis lorsque les problèmes arrivent. On lui dit d’ailleurs qu’elle ne devrait pas être à Serdaigle vu comme elle peut être têtue mais elle agit ainsi car ce sont les seules personnes qu’elle protègera durant toute sa vie.

Sensible. Elle a beau vouloir souvent être seule lorsqu’elle est à la bibliothèque, il n’en reste pas moins qu’elle ne fait que vouloir calmer toutes les émotions qui l’animent au jour le jour. Sa magie qui circule jusqu’à sa baguette, la joie de ses amis débordants de vie, le flot de parole qu’elle entend à longueur de temps, la tristesse de ne pas pouvoir s’entendre chanter, la colère qu’elle peut ressentir lorsque les Serpentards ne voient qu’une blondinette muette.

Assidue, Jayde aime avoir également une longueur d’avance dans ces cours. En finissant un devoir, elle va forcément s’attaquer au chapitre suivant, même si ces parents lui ont déjà beaucoup appris sur le monde magique, elle préfère garder l’image d’une élève brillante sur papier et en pratique sans avoir besoin de parler en classe.

Expressive, on lui a appris à se faire entendre, comprendre depuis sa toute petite enfance par son corps, ses mains, ses yeux. Emotionnellement, Jayde est jeune fille qui a besoin de toucher ces plus proches amis, de leur parler avec un seul regard. Son visage s’anime très vite, ses yeux peuvent être rieurs et ses lèvres peuvent se plisser de mécontentement aussitôt. Elle peut être patiente comme terriblement pressée. Il est fort probable que n’importe qui puisse lire en elle comme un livre ouvert mais seulement lorsqu’elle le veut.

Quel est la chose que vous préférez à Poudlard ? L’extérieur de Poudlard. Des endroits parsemés de surprises, d’aventures qu’on ne trouve pas dans les livres. Ceux qui lui font franchir ces propres limites, ceux qu’on lui impose, ceux où elle peut entendre la nature s’exprimer, ceux où elle peut se laisser aller

Quel est votre sortilège ou potion de prédilection ? Sortilège de Mutisme, très utile quand quelqu’un fait trop de bruits, parle trop –bête- ou pour éviter également des incidents de baguette. Après tout, peu d’élèves maitrisent les informulés.

Des rumeurs courent sur une histoire de vengeance, sombre, pour faire peur aux nouveaux sorciers. Mais vous, qu'en pensez vous ? Elle ne croit que ce qu’elle voit. Cependant, il est clair que les conversations actuelles sont très animées, plus recherchées également. Elle n’est pas du genre à rentrer dans le jeu du bizutage mais il faut avouer qu’il y a bien quelque chose de sérieux en dessous.

1 an et demi. Jayde n’a toujours pas dit un seul mot. Cependant rien ne semble l’empêcher de vivre dans la maison familiale des Buckley. Une enfance heureuse, des parents aimants, la famille idéale des années 70 avec les couleurs de l’époque, des musiques moldus et sorcières dans les ondes. Sa mère s’inquiétait de ne pas l’avoir entendu prononcer le simple mot maman. Ce ne fut que plus tard qu’elle comprit, après une visite à Sainte Mangouste, que Jayde ne parlerait pas. D’un commun accord entre les parents, il a été décidé que leur fille ne subirait pas les assauts médicaux pour « réparer l’erreur ». Et elle s’en portait très bien.

5 ans. elle apprend déjà à faire de la magie informulée pour se servir à boire dans l’évier sans attendre sa maman. Une maman qui s’affolait au début de voir des progrès parfois fulgurant en magie mais nécessaire pour une petite fille qui devait combler un manque. De la magie informulée ou l’instinct de survie ?

6 ans. l’école à la maison. Jayde n’était pas la seule enfant du quartier à avoir l’instruction chez elle, son père la faisait travailler tous les matins pour lui apprendre à lire, écrire, compter, l’histoire du monde des moldus, des sorciers. Ces parents lui parlaient comme on pouvait parler avec une enfant tout à fait normal parce que Jayde l’était. Seulement elle communiquait en signant avec des gestes, en montrant ou parfois, lorsque les émotions étaient trop fortes, en créant du mouvement dans la pièce. Jayde devait apprendre à se contrôler pour mieux communiquer.

7 ans. Elle passait de plus en plus de temps avec ces cousins qui venaient très souvent à la maison. Ils n’avaient jamais vu Jayde différemment des autres enfants d’ailleurs, elle était leur égal. Mais parfois, ils leur arrivaient de devoir calmer les ardeurs de leur cousine lorsqu’elle s’emballait trop dans un jeu, lorsqu’elle tombait et qu’elle avait réellement mal. Avec le temps, il était difficile pour la petite fille de communiquer uniquement avec des signes, elle sentait la magie affluer jusqu’au bout des doigts, comme si elle devait se libérer. Et un jour, elle eut le besoin de prendre la baguette de sa maman et ce fut le début de sa liberté : elle pouvait enfin écrire dans l’air tous ce qu’elle pensait.

8 ans – Son père lui donnait de temps en temps sa baguette pour la rassurer, comme pour l’entendre parler également. Il adorait la lire dans l’air, voir le mot « papa ». Il la regardait comme la 8ème merveille du monde jusqu’à ce que sa maman arrive, bien sûr. Les Buckleys étaient vraiment une famille unie, respectée des voisins mais aussi très respectueux envers les autres. Jayde avait pleinement conscience de son handicap sans en faire un plat mais ce fut presque le drame le jour où sa mère lui demanda de l’accompagner au chemin de traverse et qu’elle rencontra d’autres enfants. D’autres enfants pas forcément aussi gentil que ces cousins, bien plus à cheval sur la « normalité ». Une fille muette n’a rien à faire dans le monde des sorciers, la pauvre, qu’est-ce qu’elle va bien pouvoir faire sans pouvoir se défendre. Jayde rentra à la maison en se ruant dans les bras de son père qui lui promit de lui apprendre à utiliser sa magie sans baguette. Elle serait la fierté des Buckleys.

10 ans – Elle était presque prête à entrer à Poudlard. Le directeur avait bien sur était averti des non-dispositions de Jayde mais il ne s’inquiétait pas. Son père était loin de s’inquiéter, surtout que Jayde n’avait pas mis très longtemps pour choisir sa baguette chez Ollivander. Il savait que ce précieux objet pourrait grandement faciliter la vie de la jeune fille, elle pourrait « parler » quand elle le voudrait en écrivant aussi librement dans les airs. Elle pourrait faire des merveilles en perfectionnant ces sortilèges informulées. Il savait qu’elle était exceptionnelle et qu’elle brillerait à Poudlard. Sa maman savait aussi qu’elle ne se ferait pas que des amis, qu’elle connaitrait d’autres enfants qui ne voudraient que la rabaisser, profiter d’elle. Mais elle l’avait élevé dans une confiance absolue afin que Jayde n’en soit que plus forte.

12 ans. Des amis, elle en avait que très peu. Des connaissances, elle en avait pas mal, autant que de personnes qu’elle n’appréciait clairement pas. Mais ce qu’elle adorait par-dessus tout, c’est la fierté qu’elle avait de lire les courriers de ses parents quand elle leur disait tous ce qu’elle faisait. Jayde avait gardé une relation fusionnelle avec ses parents, ces amis étaient déjà tous venu à la maison pendant les vacances d’ailleurs, ils avaient pu rencontrer les cousins. Les amis de Jayde faisaient intégralement parti de sa famille.

14 ans. Les premiers boutons, les premiers battements de cœur. Les premiers mots qui s’échappent de sa baguette sans qu’elle le veuille d’ailleurs, moment très marquant lorsque « mignon » s’inscrivit dans les airs d’un couloir bourdonnant d’élèves. Personne n’a su à qui elle avait fait référence. Plus les années s’écoulaient, plus elle se rendait compte qu’elle avait de plus en plus d’effort à fournir pour se contrôler, pour garder la cadence de son apprentissage également. Jayde n’a pas la science infuse, elle s’instruit chaque jour pour pouvoir se surpasser mais cela lui demande de l’énergie et du temps.

16 ans. Jayde prend en maturité. On dit que c’est l’âge de la forme, l’âge où on peut éventuellement prendre en raison (ou la perdre). Elle se rend compte que son corps change, que sa façon de voir le monde évolue aussi. Très loin de voir le monde en noir et blanc, elle en saisit de plus en plus de nuance avec le temps, elle se rend aussi compte que le monde extérieur n’est plus aussi beau qu’avant. Sa différence, elle en a toujours fais sa force, elle l’a toujours mis en avant comme une marque de fabrique. Le silence, les regards, ses envies. Aucune seconde n’est perdu, elle ne fait que progresser pour être chaque jour meilleure, pour atteindre la perfection dans ces imperfections. Mais elle sent que sa vie, ses ambitions seront remplies d’obstacles. Elle a beau avoir une confiance absolue en ce qu’elle est, elle a beau se remettre en question à chaque rencontre, à chaque critique, elle sait qu’un jour, quelqu’un l’atteindra d’une façon ou d’une autre et qu’elle devra s’armer avant.