Possible inscription ?

Regulus, c’était l’amour de Sirius. Là où Orion et Walburga ne lui ont jamais donné d’amour eux-même, Sirius se penchait au dessus du lit pour lui lire des histoires, l’aider à s’endormir, un bisou, un câlin avant chaque nuit, chaque sieste, et des promesses qu’il ne tiendra pas. De je ne partirais jamais, je ne t’abandonnerais pas, c’est toi et moi contre le monde. 

Plus d’une fois, Sirius a essuyé les remarques, les critiques et injures sur ses amis. Ce fut seulement quand le préjudice que portait ses parents commença à déteindre sur Regulus qu’il comprit que ce n’était pas qu’une petite haine dont il voyait tout les angles. Alors, il a commencé à se dire qu’il se devait de se foutre de ce que ses parents pensaient, et a commencé à se décaler un peu plus de leur façon de l’élever. 

Pourtant, haine familiale oblige, après chaque repas, chaque fois durant chaque vacance, Sirius s’enfermait dans sa chambre, à en fermer les yeux, allumer de la musique dans ses oreilles, un son trop fort pour qu’il ne les entende plus, à prier quelqu’un en qui il ne croyait pas, ou plus, pour que ça change. Que papa, que maman, que Regulus, même, comprennent que c’était ridicule, que ça ne faisait aucun sens, pour qu’ils arrêtent.

Seize ans, fin d’année, Sirius est rentré chez lui. Les engueulades, les injures et critiques qui reprennent, qui deviennent de pire en pire, et un coup un peu trop fort qui le fait réaliser : ça ne changera pas. Alors, Sirius, il a balancé ses affaires de Poudlard, les quelques livres et chaudrons, sur le sol de sa chambre. Quelques fringues entassées dans sa valise, qu’il choppe à la main, enroule son échappe rouge et or autour de son cou. Si tu franchis cette porte, ne reviens pas. Alors, il la regarde, Walburga, Sirius. Il a regarde une bonne dizaine de seconde, avant que ses pieds ne franchissent le pas de la porte, que sa main attrape la poignée, et que le claquement résonne dans la maison entière. Le tout, dans un silence d’indifférence assourdissant.