Rp aléatoire • Melrose & Regulus - Abandonné

Tu étais en panique depuis que tu étais rentré dans la salle commune de ta maison. La rentrée venait toujout juste d'avoir lieu et pourtant, tu fouillais déjà frénétiquement dans ta valise. Comment cela se pouvait-il que tu ne le retrouve pas dans ta valise ? Tu était pourtant sûr et certain de bien l'avoir mis dedans. Simplement parce que tu avais vérifié et revérifié des centaines de fois avant que tes parents ne t'emmènent finalement sur le quai de la voie 9 3/4. Alors, tu ne pouvais pas avoir oublié ton livre des contes de Beedle le barde. Enfin ton livre... C'était surtout celui de Sirius que tu avais emprunté dans sa chambre avant de partir. De toute manière, il avait quitté le manoir alors il n'allait pas remarquer sa disparition n'est ce pas ? Il ne pouvait donc y avoir qu'une seule et unique explication : on te l'avait volé. Mais en y repensant bien, avant le banquet d'année, tu étais rapidement descendu dans la salle commune, pour vérifier que tes affaires étaient là et tu avais sorti ton livre pour le poser sur l'une des tables d'études de la salle commune... Voilà ce que c'était que de faire confiance à ses camarades de classe. Tu avais donc dévalé les marches du dortoir que tu partageais avec ton camarade Evan Rosier, avant de faire face à une blondinette. Une gamine que tu ne portais pas dans ton coeur parce que tu la trouvais un brin trop prétentieuse. Tu lui avais donc lancé un regard noir, la trouvant bien proche de la table sur laquelle tu avais laissé ton bouquin quelques instant plus tôt. « Hey Gaunt ! Rends moi mon livre ! » Après tout, ça ne pouvait être qu'elle la voleuse, non ?

Il fallait forcément un coupable pour cette istoire de livre que tu pensais être volé. Ou du moins que tu ne retrouvais plus. Non, parce que tu étais certain que tu l'avais posé dans un coin, bien à l'abri. Mais évidemment, il avait fallu que la vipère qui te faisait actuellement face ne mette le nez dans tes affaires pour que tout déraille. Parfois, tu détestais réellement tes camarades de maison. Et parfois même, tu enviais un peu Siriuis d'être à Gryffondor. Peut-être que les choses auraient été différentes si toi aussi tu avais été dans cette maison et pas chez les Verts et Argent ? Quoiqu'il en soit, alors que tu t'énervais sur la pauvre Gaunt, cette dernière ne put s'empêcher de faire une remarque qui te fis exploser sarcastiquement de rire : « Ah oui, c'est vrai, tu ne sais pas lire toi ! Cette remarque avait été lancée d'un ton cinglant, mais ne l'avait-elle pas cherché en même temps ? Quoiqu'il en soit, elle aussi avait été volée. Tu avais donc levé les yeux au ciel, ne pouvant t'empêcher de lâcher, toujours aussi sarcastique et froid : « Ah ouais ? On t'a volé ta paire de chaussures préférée et tu vas pleurer ? » Ou peut-être que c'était son vernis à ongles ? Mais ainsi lâcher ce genre de chose, te permettais de lui faire comprendre que tu ne savais pas de quoi elle parlait et que tu n'étais donc pas le responsable de ce vol. Mais en tout les cas, elle semblait déterminée à retrouver vos affaires. Tu t'étais donc approché de la table sur laquelle tu étais sûr et certain d'avoir posé ton livre la veille, en répondant : « Il était là, hier soir, avant que je me couche. » A moins que ce ne soit ton camarade Evan qui l'avait pris pour le monter dans votre dortoir. Mais il te l'aurait dis, non ? Tu avais donc fais volte-face pour te retrouver face à face avec la Verte et Argent, en questionnant : « Et toi ? Qu'est ce que tu as perdu ? »

Tu ne supportais vraiment pas la blonasse qui te faisait face. Tu n'avais jamais véritablement aimé les gens qui pensaient avooir toujours raison. Et encore moi ceux qui osaient critiquer les autres sans même les connaîte. Parce que tu étais d'avis de penser qu'elle était bien la petite princesse sans pur qui n'avait jamais rien vécu de difficile, contrairement à toi. « En vrai, j'm'en fiche de savoir si tu sais lire ou pas, Gaunt ! » Tout ce que tu savais, c'était qu'avec cette discussion inutile, vous perdiez du temps à retrouver vos affaires. Et tu n'avais aucunement envie que ton frère pique un scandale parce que tu avais égaré son livre. Alors lorsqu'elle daigna enfin te dire ce qu'elle avait perdu, tu avais demandé, sur un ton à la limite du désagréable, toujours énervé par ses propos : « Et il ressemble à quoi ton fichu carnet ? » Ben oui, parce que plein d'élèves avaient certainement des carnets comme elle, non ? Et que tous se ressemblaient certainement. Alors, s'il fallait passer la salle commune au peigne fin, autant avoir une description de l'objet. Et savoir aussi ce que tu gagnais à l'aider... « Si je t'aide, tu me devras une faveur ! » Oui, parce que tu étais aussi intelligent pour savoir que si tu demandais ce que tu gagnais à l'aiser, elle te retournerait le cerveau. Autant donc que ce soit toi qui pose les règles, non ? Tu n'avais même pas hésité une seule seconde en répondant à la nouvelle question posée : « Non, c'est juste un livre d'histoire. »

Si tu ne faisais pas partie de la famille des Black, tu aurais déjà levé les yeux au ciel des dizaines de fois. Mais le fait que Melrose soit presque ta belle-soeur te faisait prendre sur toi. Parce que tu ne voulais pas non plus que toute cette histoire ne soit remonté à tes parents. Parce qu'en plus de ton drama avec Sirius, tu n'avais pas non plus envie que Walburga et Orion ne t'envoient une beuglate, simplement parce que tu avais mal parlé à la descendante Gaunt. Alors, simplement par principe, tu lui avais demandé comment était son carnet. A là description du dit carnet, tu n'avais pas pu t'empêcher de lever les yeux au ciel, en marmonnant: « Pourquoi ça ne m'étonne pas... » Finalement, tu avais réussi à lui faire fermer son clapet, en lui demandant une faveur. Comme quoi, tu étais bien un fier Serpentard. Tu l'observas donc ouvrir la bouche et la refermer, comme un poisson hors de l'eau. C'était une vision un peu hilarante à voir et pourtant, tu t'obligeais à te mordre les lèvres pour ne pas éclater de rire. Quoiqu'il en soit, lorsqu'elle finit par abandonner, en osant insulter ton frère, tu avais arqué les sourcils, perdant ton sourire aussi sec. « N'ose jamais t'en prendre à Sirius ! » Parce qu'en soit, à présent, la recherche de vos affaires n'avait plus aucune importance en vérité. Tout ce qui importait à présent c'était de savoir ce que Melrose avait réellement à dire sur ton frère. Tu t'étais donc assis sans aucune vergogne sur le canapé qu'elle essayait de déplacer de manière moldue. Elle n'avait donc aucune jugeotte pour se servir de sa baguette magique ?