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War of hearts [ELINA] - Abandonné

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War of hearrts
samedi 04 septembre 1976, 08h20.
feat  @"Elina Crowdy"

Premier samedi du mois de septembre. Et avec la reprise des cours à Poudlard, tu avais repris tes vieilles habitudes : celle d'envoyer chaque samedi une lettre à ta mère pour lui raconter tes derniers exploits, ainsi que toutes les nouveautés de l'école. Ca lui faisait ainsi un peu de lecture et de ton côté, tu avais aussi un peu la paix. Parce que tu te souvenais très bien de ta première année, où pendant trois mois tu ne lui avais envoyé aucun courrier et où elle t'avais expédié une belle beuglante qui avait explosée en plein milieu de la Grande Salle. Depuis ce jour, tous les samedis donc, tu faisais en sorte que Shadow, ton grand-duc, lui envoie son courrier. Tu n'avais pas réellement fait de roman cette fois-ci. Mais l'année scolaire ne faisait que commencer et pour le moment, vous n'aviez fait que répéter les principes déjà acquis dans chacun des cours, histoire de voir si vous aviez bien travaillé pendant les vacances. Parce qu'en plus, c'était aussi l'année de tes BUSEs. Il faudrait donc mieux pour toi que tous tes acquis ne soient pas perdus n'est ce pas ? En cette matinée plutôt ensoleillée pour un début de mois de septembre, tu t'étais donc rendu vers l'un des plus hauts étages de l'école, afin de rejoindre la voilière. Tu avais bien pensé à prendre avec toi  une boite de miam hibou, afin de donner quelque chose à manger à Shadow qui avait pour habitude de te pincer les doigts. Tu lui avais donné les friandises, alors que tu attachais ta lettre à sa patte, avant de lui donner ses instructions et de le voir s'envoler. Puis, tu t'étais accoudé à la fenêtre, pour observer les environs de Poudlard. Parce que cela aussi faisait partie de ton rituel du samedi matin. Sauf que cette fois-ci, tu ne serais pas seul. Ton regard interrogatif s'était donc tourné vers les escaliers de la volière, alors que des bruits de pas se faisait entendre. Qui pouvait avoior eu la même idée que toi de se lever à une heure presque matinale ?  

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War of Hearts

Il y a des gens qui écrivent leurs pensées dans un journal. D’autres encore qui sont assez bien entourés pour faire par de tous leurs secrets à un proche. Pour ma part c’est assez différent. Chaque fois que j’en ressens le besoin je sors ma plume et je lui adresse une lettre.
Il est arrivé que l’une de mes sœurs adoptives me surprenne à cet exercice, ne manquant pas de souligné la stupidité d’un tel geste. « Si elle devait faire partit de ta vie, elle ne t’aurais pas abandonnée. » C’était peut-être vrai et encore aujourd’hui il arrivait que ces paroles résonnent encore dans mon esprit. Même s’il était certain que ma chouette ne parviendrait pas à la retrouver et qu’une fois de plus le courrier finirais perdu ou brûlé par mes soins quand elle reviendrait avec le parchemin toute penaude d’avoir échoué dans sa mission. J’avais au moins la certitude qu’un fantôme ne pourrait pas me juger. Finalement ce n’était qu’un moyen comme un autre de décompresser. De dire ce que j’avais sur le cœur sans que jamais personne ne puisse s’en resservir contre moi.  
Il était encore tôt ce matin là quand ma plume cessa enfin sa course folle sur le papier, terminant sans danse sur un point final mal assuré. Après avoir attendu quelques secondes que l’encre sèche je l’enroulais avec soin avant de l’entourer d’un ruban qui viendrait rejoindre la patte de celle qui serait chargée de l’impossible mission de trouver son destinataire.
Je quittais alors la salle commune de Serdaigle sans faire de bruits, pour me rendre dans une autre tour de l’aile ouest du château : la volière.

Comme chaque fois, je monte les escaliers sans vraiment m’en rendre compte. Perdue dans mes pensées, et en même temps encouragée par les battements d’ailes qui se faisaient entendre. C’était toujours un plaisir de partager un moment avec ma petite Yule.
En arrivant au sommet de la tour je me rendis compte que je n’étais pas seule ce matin, et je dois dire que la découverte de celui qui me tiendrait compagnie ce matin me fit presque perdre mes moyens. Ce n’était autre que lui, Regulus Black. Celui qui m’avait été promis pendant l’été. Celui à propos du quel j’ai énoncé tant d’interrogation dans cette lettre destinée à l’oubli que je ne pu m’empêcher de serrer plus fermement dans ma main comme pour en protéger le contenu. Je déglutis un instant presque péniblement, faisant en sorte que ma surprise ne transparaisse pas sur mon visage. Priant pour ne pas balbutier comme une idiote dans quelques secondes.

« Regulus, je m’attendais pas à te trouver ici. Il n’y à pas grand monde de réveillé dans le château à cet heure là. »

Il faut dire que l’adolescence devait pousser les occupants du château à la grasse matinée dès qu’ils en avaient l’occasion. Enfin, cela nous faisait peut-être un premier point commun après tout. C’était une sensation étrange de se savoir promise à quelqu’un dont on connaît si peu de choses. Je me demande encore si ce cher ministre m’a choisi d’offrir ma main pour se débarrasser de moi au plus vite. Mais dans le fond je sais que mon père aurait très certainement approuvé. Il admirait la famille Black et leurs valeurs depuis toujours. De mon coté j’ignore encore si je partage ce point de vu. Mais je me raccroche à l’idée parfaite d’une famille disparue alors je suis prête à faire un effort. Puis après tout, le cadet se fait moins remarqué que son frère, il ne semblent pas partager le même caractère. Alors je ne perds riens à essayer de croire que malgré ces arrangements tactiques entre les familles il soit possible que la magie finisse par opérer ensuite. Douce rêveuse que je suis…  

« J’espère que je ne te dérange pas, enfin si c’est le cas tu sais je pourrais repasser plus tard. »

Ce n’était pas vraiment mon genre de faire ce genre de propositions. Après tout généralement j’étais là ou je pensais devoir être et qu’importe l’avis des autres. Mais en parlant d’avis j’ignorais sont point de vue vis à vis de ce qui se passait autour de nous, et principalement à notre sujet. Je n’avais pas vraiment envie de représenter un poids pour lui. C’était assez gênant…
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War of hearrts
samedi 04 septembre 1976, 08h20.
feat  @Elina Crowdy

D'habitude après avoir envoyé  ta lettre à ta maternelle, tu restais là, accoudé à l'une des fenêtres à observer le décor sous tes yeux. Et tu ne rentrais que le midi, pour aller prendre ton déjeuner. Et ensuite, tu passais l'après-midi à t'entraîner avec tes camarades de l'équipe de Quidditch. Mais aujourd'hui, les choses ne semblaient pas se passer comme tu le souhaitais. En effet, quelqu'un semblait monter dans les lieux. Ton regard s'étaient donc porté sur les escaliers qui menaient à ton étage, t'attendant à voir une menace arriver. Alors, lorsqu'une jeune fille rousse, à l'uniforme de la maison des Serdaigle arriva à ton niveau, tu avais un peu serré tes phalanges contre la bordure de la fenêtre. Tu savais pertinnement de qui il s'agissait, puisque tes parents t'en avaient assez parlé durant tout l'été. Elina Crowdy se tenait devant toi. Tu t'étais accroché un peu plus à la fenêtre, en recherche d'appui. Pourquoi fallait-il que tous les ennuis arrivent en même temps ? Est-ce-que ce n'était pas assez suffisant que Sirius ne te parle plus ? En tous les cas, elle non plus ne s'attendait pas à te voir réveiller de bonne heure. « Elina... Qu'est-ce-que.... » Mais ta question était morte dans ta gorge. Car après tout, le fait qu'Elina se trouve là ne te regardait pas en vérité. Tu avais donc levé les yeux au ciel, avant de te détourner d'elle, en remettant en place une mèche de tes cheveux. « Non, tu ne me déranges pas. Et puis, la volière ne m'est pas réservée. » Tu étais alors redevenu silencieux, te tournant de nouveau vers la Serdaigle, restant tout de même à une distance respectable. Après tout, tu ne savais pas réellement comment agir avec elle. D'autant que c'était une chose assez nouvelle pour toi. Et puis, tu avais pris conscience pendant tes vacances que tes parents n'étaient pas forcément les gens qu'ils fallaient suivre. Mais d'un autre côté, tu étais aussi très bien conscient que ce n'était en rien la faute d'Elina, alors pourquoi la repousser ? « Peut-être qu'on pourrait en profiter pour discuter un peu ? »

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War of Hearts

Il faut croire que le destin semble me pousser à en savoir plus sur lui. Bien-sur les perspectives de ces fiançailles m’intriguaient. Finalement je ne savais que très peu de choses sur lui, des choses évidentes pour la plus part des élèves en somme. Joueur de Quidditch dans l’équipe de Serpentard, sorcier talentueux et cependant plus discret que son frère dont tout le monde connaissais l’existence dans le château. Pas toujours pour les bonnes raisons d’ailleurs. Mais ce n’est pas avec ces informations futiles qu’on peut se faire un avis sur une personne.
Sa toute première réaction me laisse penser qu’il ne s’attendait vraiment pas à me croiser ici. Sentiment partagé, mais si il éveille toute ma curiosité le silence qui suivra me fera penser que ce n’est pas réciproque.

Je profiterais de ce moment de calme pour apercevoir Yule au loin et m’avancer en direction de ma fidèle petite chouette. Comme d’habitude, comme prévu elle me regarde avec cette petite mine désolée de ne pas avoir réussi à trouver la personne à qui ma lettre était adressé. Je lui adresse un petit sourire, qu’elle comprenne que je ne lui en veux pas et laisse ma main parcourir son plumage d’une caresse réconfortante. Immédiatement elle semble retrouver toute son énergie et toute sa grâce. Cet animal me fascine, elle à cette capacité à tout comprendre et parfois je me demande si je ne suis pas plus proche d’elle que de la plus part des humains. J’accroche alors ma lettre à l’une de ses pattes. Je suis prête à lui dire qu’elle peut partir quand j’entends Regulus s’adresser à moi. Une simple question, et peut-être une chance d’avancer concernant cette drôle de situation.

« Oui, je pense que ce serait une bonne idée... » Ma voix et quelque peu timide, presque mal assurée. Est-ce cette situation étrange qui me perturbe ou simplement la présence de celui qui est concerné par tout ça ? Malgré tout je fais en sorte de soigner les apparences et me tourne vers lui avec un sourire alors que ma chouette réclame une nouvelle caresse de manière insistante en glissant sa tête sous ma main.

« Tu pourrais peut-être me dire ce que tu penses de cette situation étrange ? Je t’avoue que je suis un peu perdue dans tous ça. » Je laisse échappé un petit rire face à cette aveux. De toute évidence je suis à des années lumières de Melrose que j’ai rencontré récemment et qui semblait tellement fière de dire a qui voulait bien l’entendre qu’elle allait rejoindre la famille Black. «  De mon coté j’avoue que je m’y attendait pas. Faut croire que je vis dans un monde imaginaire, mais je pensais que ce genre d’arrangements n’existaient plus vraiment de nos jours. »
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War of hearrts
samedi 04 septembre 1976, 08h20.
feat  @Elina Crowdy

Tu ne t'attendais vraiment pas à tomber sur la jeune Crowdy. Après tout, même si tu savais que tu pouvais la croiser dans les couloirs de l'école, tu aurais très bien pû l'éviter. Mais à présent que vous vous faisiez tous les deux face dans la volière, tu n'avais plus aucun échapatoire. Et en réalité, ça te faisait bien peur. Pourtant, il fallait que tu parles à la jeune demoiselle qui te faisait face. Parce qu'il faudrait bien un jour que vous discutiez de ce que vous aviez appris cet été là. Et tu étais bien content de voir que la Bleue et Argent voulait bien discuter avec toi. Au moins défendait-elle les couleurs de sa maison en faisant preuve de sagesse. Cependant, vous n'aviez pas bougé de l'endroit dans lequel vous vous trouviez. Tu avais laissé le silence s'installer entre vous, ne sachant pas vraiment pas où commencer en réalité. Et c'est la Serdaigle qui pris la parole, en demandant ce que tu pensais de tout cela. Tu avais posé ton regard sur elle, haussant les épaules, en répondant : « Je ne sais pas trop. Pour moi, c'est normal, j'ai toujours vécu dans les traditions les plus puristes. » Et ça ne t'étonnais pas vraiment plus que ça que suite au départ de Sirius de chez vou, c'est toi qui devais assurer l'héritage. Mais la Serdaigle ne semblait pas vraiment à l'aise avec tout ça. « Je suppose que tu n'as pas eu ton mot à dire dans cette histoire ? » Parce que après tout, vous n'étiez que des pions dans cet échiquier géant, non ?

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