Chantage et manipulation # Elina - Abandonné

Chantage et manipulation

@"Elina Crowdy"

6 septembre 1976, vers midi

La gazette de Poudlard ! J'étais tellement heureuse d'être devenue la présidente du club de journalisme, qui était une sorte de consécration. Ce titre, couplé à ma nomination l'an dernier de préfète, me donnait l'importance que je méritais. Oui, la modestie ne me tuait pas. On m'avait appris à être ambitieuse et à être fière de mes réussites. C'était le cas.

Je m'étais installée dans le parc, arpentant le petit carnet dans lequel je notais toutes les idées d'articles que j'avais pour la gazette. Cela allait des rumeurs à des articles très sérieux. Je ne confiais pas les mêmes enquêtes à tous les journalistes, pour la simple et bonne raison que chacun avait ses spécialités. Sortant ma plume, je me mis à gribouiller quelques noms. Il fallait absolument que je recrute des petits oiseaux pour enquêter sur certaines personnes. Je ne pouvais pas décemment faire tout toute seule, d'autant plus que je devais également me protéger.

Mon regard se porta sur une silhouette, au loin, et un sourire vint se poser sur mes lèvres, un sourire qui annonçait des pensées peu vertueuses. Elina Crowdy ... J'avais eu vent de certaines rumeurs qui couraient chez les sangs-purs sur elle. Bon, d'accord, les rumeurs venaient de mes parents et d'une discussion que je n'étais pas censée écouter. Mon carnet à la main, je m'avançais donc vers la jeune fille, fiancée de Regulus. Je l'avais sue le jour où j'avais moi-même appris mes fiançailles avec Sirius.

« Elina ! Comment vas-tu ? Dis-moi, je suis en train de rédiger un article et je pensais justement te mettre en avant. Je trouve qu'on ne parle pas assez des magnifiques sang-pur qui seront très bientôt mariées à la grande famille Black. Et comme je ne vais pas écrire sur moi-même !  »

Chantage et manipulation

@Melrose Gaunt

J’avais quitté la grande salle après un repas partagé avec d’autres élèves de Serdaigle. Depuis ma première année je vouais un amour tout particulier à ce genre de moments. Des moments de partages et de rire entre les différents élèves. Des moments que les cuisines vouaient à rendre particulièrement conviviaux. Il existait finalement peu de moments comme ceux-ci dans une vie. Tout du moins il n’existaient pas dans la vie que je menais hors des murs du château ou je n’arrivais jamais à trouvé ma place. Alors je profitais de chaque rire, de chaque sourires. Après tout il ne me restait désormais plus que deux ans pour profiter de chacun de ses instants.
Mais il ne faut pas oublié que toutes les bonnes choses ont une fin, et l’âme solitaire que j’étais au fond de moi avait aussi besoin d’un moment de silence pour faire le point après le repas. L’air était encore chaud dehors, et le parc du château n’avait rien à envié à ceux des riches propriétés que j’étais de plus en plus habitué à côtoyer. Inévitablement c’est donc l’endroit que je choisi pour faire une pause avant mon prochain cour de métamorphose.

Alors que je pensais simplement rejoindre l’ombre d’un arbre pour m’y détendre quelques minutes. J’entendis une voix qui m’étais adressée. Je me retournais alors pour apercevoir une blonde de la même année que moi dont je visage ne m’était pas totalement inconnue. Une jeune fille de Serpentard, la préfète pour être précis.
Pour la tranquillité il faudra que je songe donc à repousser à plus tard. De toute évidence la belle blonde avait décidé de faire de moi son premier sujet d’article. Question de politesse entre les grandes familles de sorcier je ne pouvais pas lui dire de se trouver un autre sujet que ma personne. Du moins pas de cette manière…

« Je vais bien merci. Je te remercie pour l’attention mais tu sais, j’imaginais que si un jour on parlait de moi dans un journal ce serait pour quelque chose de plus concret que le fait d’être promise à un héritier d’une grande famille de sorcier. Tu devrais peut-être charger quelqu’un d’autre d’écrire cet article non ? Ainsi tu ne traiterais pas toi même ton sujet, mais l’article pourrait parler de la promise de Sirius à la place ? »

Définitivement je n’avais pas l’impression d’avoir assez de recul sur cette situation pour m’en vanter haut et fort comme elle pouvait le faire. Les faits était là, un jour j’étais vouée à devenir Elina Black c’était un fait. Mais je n’étais pas du genre à vouloir me faire remarquer simplement par ce que je rejoindrais cette famille qui défendait pourtant les mêmes idéaux que mon père. «  Toujours pur »

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